mercredi 26 février 2014

Les signes biologiques

Les signes biologiques


Le bilan à pratiquer reste simple et facilement réalisable. Le médecin aura à demander une calcémie (taux de calcium dans le sang), une calciurie des 24 heures (élimination urinaire de calcium), une magnésemie (taux de magnésium dans le sang), mais aussi un dosage du magnésium contenu dans les globules rouges, une phosphatémie et le dosage des phosphates alcalines (enzymes).

1. La calcémie

Elle est pratiquement toujours normale et très rarement à la limite inférieure.
C'est d'ailleurs pour cette raison que la spasmophilie a été appelée (entre autre): tétanie normocalcémique. En fait, il existe une anomalie du calcium mais elle concerne non pas le calcium circulant, celui que l'on dose, mais le calcium intratissulaire.Ce dosage est difficile et pratiqué par des laboratoires spécialisés où l'on a montré que la quantité globale du calcium (pool calcique)est abaissé chez le spasmophile. En effet, il existe des échanges continuels de calcium entre le calcium sanguin et le calcium tissulaire, osseux par exemple.
La simple mesure du calcium sanguin ne donne donc aucun reflet de l'existence ou non d'une spasmophilie. Il faudrait pour cela pouvoir doser le calcium total de l'organisme, ce qui est impossible actuellement, autrement que dans des services de médecine nucléaire.


2. La calciurie des 24h.

L'élimination urinaire du calcium est normale chez 80% des spasmophiles. Elle est augmentée dans 20% des cas. C'est cette augmentation qui est responsable de certains troubles urinaires que nous avons décrits plus haut, en particulier les lithiases rénales calciques (calculs).


3. La magnésémie.

Le magnésium plasmatique est presque toujours normal et c'est pour cela que l'on est amené à demander un dosage du magnésium érythrocytaire qui est diminué dans environ un tiers des cas.
Actuellement se précise de plus en plus l'importance de ce facteur et c'est le docteuur Durlach qui l'a le premier mis en évidence en identifiant la spasmophilie à un déficit chronique en magnésium.
Nous verrons plus loin les conséquences de cette importance tant au niveau de l'explication dans l'apparition des symptômes qu'au plan du traitement.


4. La phosphatémie.

Elle est abaissée dans 20% des cas.


5. Les phosphatases alcalines (enzymes hépatiques).

Ils sont normaux (80%), non abaissés (20%).


6. Les phosphatases alcalines (enzyme hépatiques).

Elles sont abaissées et elles traduisent une diminution de l'activité osseuse. Cliniquement cela entraînera chez un grand nombre de femmes spasmophiles, l'apparition d'une ostéoporose (décalcification osseuse) après la ménopause).

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