vendredi 27 décembre 2013

Choisissez le bon sport

Le sport, et l'activité physique en général, est une bonne chose dans la mesure ou il permet à l'esprit d'éliminer les tensions et au corps de se fatiguer, mais raisonnablement. Il provoque une "saine" fatigue" qui permet souvent de mieux dormir. Pour qu'il soit vraiment délassant, il ne doit pas faire appel à l'esprit de compétition. Quel que soit le sport choisi, vous devez y prendre du plaisir et il doit constituer un véritable moment de détente. Certaines disciplines sont particulièrement bénéfiques aux spasmophiles, c'est le cas par exemple de la natation, du water-polo, du golf, du vélo ou de la danse.
Si vous n'aimez pas le sport, il est inutile, voire néfaste de vous forcer. Dans ce cas, préférez les activités physiques calmes comme la marche à pied, le yoga, le stretching, la gymnastique douce, la gymnastique sur plaque vibrante ou Power plate, etc. L'important est de les pratiquer en moyenne une demi-heure par jour. Ce conseil vaut d'ailleurs pour tout le monde, que l'ont soit spasmophile ou non, car l'activité physique permet de se préserver du stress.

Mon conseil: Attention aux sports qui essoufflent


Le football, le rugby et tous les sports d'équipe en général, ainsi que le tennis et la course à pied, provoquent une accélération du rythme respiratoire qui peut entraîner une crise de spasmophilie. Prudence donc, si vous les pratiquez!

Prônez l'hédonisme

La philosophie emprunte ses principes au terme grec hêdonê, qui signifie "plaisir" Le Larousse la définit comme "une doctrine morale qui fait du plaisir le principe ou le but de la vie". Bien évidemment, je ne veux pas dire par là que le spasmophile doit vivre en faisant n'importe quoi à la recherche du plaisir, mais plutôt qu'il lui faut simplement rechercher un équilibre de vie dans lequel il se sente le mieux possible. Cette quête signifie qu'il évite, autant que faire se peut, les sources de contrariétés et, d'autre part, qu'il apprenne à gérer avec calme les situations stressantes qui les provoquent. Par ailleurs, je lui conseille vivement - et ce conseil vaut également pour les non-spasmophiles-de chercher le plaisir dans ce qu'il fait. Pour cela, il faut être à l'écoute de sois même, mais dans le bon sens du terme, en apprenant à connaître ses goûts et ses plaisirs. Cette philosophie, qui vise à l'épanouissement tant physique que psychique, peut s'appliquer dans tous les domaines - vie privée, professionnelle, sociale et sexuelle.

Mon conseil: Pensez aux massages


Pour vous détendre, essayer les massages. Bien faits, ils peuvent vous aider à faire le vide et vous procurer un moment de relaxation qui vous soulage de vos symptômes. Choisissez un massage aux huiles essentielles relaxantes. Si vous vous faites masser par un proche, procurez-vous des huiles de massage dans les magasins biologiques ou diététiques.

Apprenez à éviter les conflits

Les conflits, quelle que soit leur nature - familiale, professionnelle ou sociale -, sont toujours générateurs de stress. Il convient donc de les éviter autant que possible puisqu'ils sont susceptibles soit de déclencher une crise, soit d'augmenter l'état spasmophile. Certes, il est parfois difficile de mettre ce conseil en pratique car, dans notre société, tout ou presque peut être source de tensions, de l'éducation des enfants au tâches quotidiennes à gérer en passant par les transports ou les relations de travail.
Pour éviter les conflits ou pour ne pas leur donner trop d'importance, sachez prendre du recul. Tentez d'appliquer la "pensée positive". En d'autres termes, acceptez que la vie ne soit pas toujours comme vous voudriez qu'elle soit et acceptez les bonheurs autant que les petites souffrances du quotidien.
Quand vous sentez poindre un conflit, prenez une bonne respiration abdominale, essayez de décontracter tous vos muscles et cherchez la faille qui ne peut le désamorcer. S'il prend une importance telle que vous ne pouvez pas lui résister plus longtemps, je vous engage fortement à dire à haute et claire voix, mais le plus calmement possible, ce qui ne va pas. Surtout ne refoulez pas vos éventuelles rancœurs, elles pourraient occuper longtemps vos pensées et aggraver votre état.

mardi 24 décembre 2013

Lâchez prise

La notion du "lâcher prise" nous vient d'Orient. En clair, cela consiste à savoir prendre ses distances avec n'importe quelle situation stressante. Il s'agit également de faire table rase des contrariétés venant du passé  puisqu'elles appartiennent à une période révolue. De plus, cette philosophie invite à ne pas insister au-delà du raisonnable dans la réalisation d'un projet, et à accepter de bon cœur et sans regret que les choses ne se passent pas forcément comme prévu. Elle incite en quelque sorte à voir le verre à moitié plein et non à moitié vide. Il est clair que pour le spasmophile la mise en pratique de cette philosophie est loin d'être chose simple, mais peut lui être très bénéfique!
Vous pouvez apprendre à lâcher prise par des mantras. Les mantras sont des sons vibratoires émis par les moines bouddhistes lors de leurs séances de méditation. Ces sons répétitifs créent un état de relaxation qui permet de se distancier de ce qui nous entoure. Il existe de nombreux mantras dont le plus connu est le "Om".

Mon conseil: Relaxez-vous par les mantras


Prenez place dans un endroit calme, assis en tailleur, jambes croisées, mains sur les genoux. Fermez les yeux ou fixez un point devant vous. Inspirez profondément par le nez, puis expirez, toujours par le nez. Vous devez ressentir des vibrations au niveau de votre abdomen. Émettez ensuite le son "OOO...". La vibration doit alors être ressentie au niveau du thorax. Enfin, émettez le son "MMM...", bouche fermée; la vibration est ressentie au niveau de la tête.
Je vous conseille de commencer cet apprentissage avec un maître. De nombreuses associations proposent des stages de mantras. Une fois que vous possédez bien la méthode, vous pouvez la pratiquer seul, de préférence le matin ou en fin de journée. Parmi les autres mantras, citons "Ing", "Aim", "Shiama" et "Inga".