CONFIDENCE...
Malgré la grande diversité des possibilités thérapeutiques offertes, chaque malade est un cas particulier et son traitement lui sera propre.
"Chassez le naturel, il revient au galop."
Et de fait la civilisation moderne a trop chassé le naturel tant dans le domaine du mode de vie que celui de l'alimentation par exemple. C'est ce qui a entraîné l'apparition trop fréquente de troubles dus au stress au monde moderne. Le naturel alors, revient d'abord par les patients eux-mêmes, de plus en plus à la recherche d'une autre forme de médecine que celle, allopathique, qui fait maintenant partie intégrante de notre société. Il n'est pas question pour nous, médecins, de nier l'apport considérable pour le bien être de tous de la médecine actuelle, mais nous déplorons l'attitude sectaire de la médecine allopathique qui, sûre de force, rejette en vrac la médecine naturelle. D'ailleurs nous ne pensons pas que l'on doivent parler de plusieurs médecines car la médecine est unique quant à sa finalité.
Le médecin répond à l'appel qui lui est lancé de façon variable, selon ses choix, mais le but reste le même: soulager le patient.
De plus en plus effrayés par la puissance disproportionnée le risque fréquent d'effets secondaires des traitements qui leur sont proposés, les patients se tournent vers les thérapie naturelles.
La multiplicité des symptômes de la spasmophilie en font une indication de choix pour ces médecines. En effet, qui mieux que le thérapeute de médecine douce, considérant son patient dans sa globalité est capable de comprendre que les symptômes multiples du spasmophiles sont le fait d'une seule affection.
Le praticien allopathe est défavorisé par rapport au thérapeute naturel car son arsenal est constitué de médicaments chimiques symptomatiques devant être utilisés complémentairement les uns aux autres.
A l'opposé, le "thérapeute naturel" qui a une vision globale de l'individu va rechercher le ou les remèdes qui lui permettront de couvrir le maximum de symptômes. De toute façon, à résultats égaux, les thérapies naturelles auront toujours l'avantage de l'absence d'effets secondaires ou de toxicité.
Le traitement de la spasmophilie ne comporte pas de recettes et il va donc nous falloir l'adapter à chacun de nos patients. Ce qui va suivre ne doit pas être considéré comme une énumération de techniques à utiliser isolément mais plutôt comme une liste de possibilités thérapeutiques que l'on pourra associer entre elles.
Le praticien allopathe est défavorisé par rapport au thérapeute naturel car son arsenal est constitué de médicaments chimiques symptomatiques devant être utilisés complémentairement les uns aux autres.
A l'opposé, le "thérapeute naturel" qui a une vision globale de l'individu va rechercher le ou les remèdes qui lui permettront de couvrir le maximum de symptômes. De toute façon, à résultats égaux, les thérapies naturelles auront toujours l'avantage de l'absence d'effets secondaires ou de toxicité.
Le traitement de la spasmophilie ne comporte pas de recettes et il va donc nous falloir l'adapter à chacun de nos patients. Ce qui va suivre ne doit pas être considéré comme une énumération de techniques à utiliser isolément mais plutôt comme une liste de possibilités thérapeutiques que l'on pourra associer entre elles.
QUE PROPOSE LA MÉDECINE CLASSIQUE?
Par définition, ce n'est pas une médecine naturelle ou douce, mais rien n'empêche le médecine naturelle ou douce, mais rien n'empêche le médecin de traiter la spasmophilie doucement par l'allopathie. Le traitement de la crise de la tétanie cependant constitue un cas à part car il faut agir vite pour dédramatiser la situation. Tout d'abord il existe une manœuvre que tout malade spasmophile doit connaitre: elle consiste, en cas de crise à respirer dans un sac en plastique. De cette manière on provoque une acidose qui augmente le taux de calcium et la crise cède. Cependant quand cette manœuvre est impossible ou que l'agitation est trop importante, il vaut mieux recourir à une injection intra-veineuse de calcium (par exemple, une ampoule de gluconate de calcium ou une ampoule de calcibronat en intraveineuse lente). Une injection intraveineuse de magnésium, de même qu'une injection intraveineuse de magnésium, de même qu'une injection intramusculaire de diazepam (valium) peut également juguler la crise. De toute façon, et malgré l'atmosphère tendue qu'elle entraîne, une crise de tétanie se termine toujours et se termine en tout cas bien.
Le traitement de fond quant à lui vise à corriger les différents troubles métaboliques en cause dans la spasmophilie.
- Le calcium, qui a été longtemps et reste encore pour certains le traitement de base, tend à être abandonné, à juste titre pensons-nous. En effet, le taux de calcium dans le sang est normale aussi ou augmentée dans 20% des cas. Il semble donc illogique de prescrire un produit dont la carence n'existe pas. D'autre part, l'augmentation de l'élimination calcique, en cas de prescription de sels de calcium n'est pas banni complètement car on demande aux spasmophiles d'avoir une alimentation fortement calcique (laitages et fromages).
- La vitamine D. elle est prescrite actuellement sous forme de 25 hydroxycholécalciférol (Dédrogyl). La posologie journalière est variable selon les auteurs. Elle varie de 10 à 30 gouttes par jour. La durée de sa prescription ne doit pas dépasser deux mois et les prises répétées deux ou trois fois par an pendant environ deux ans. Les périodes choisies pour le traitement vitaminique seront celles ou le signe de décompensation est majeur: hiver et printemps par exemple.
L'intérêt de cette vitamino-thérapie découle de son mécanisme d'action; la vitamine D entraîne en effet:
-L'augmentation de l'absorption intestinale du calcium au niveau du rein.
-L'augmentation du capital global du calcium tissulaire en favorisant la pénétration du calcium dans la cellule.
-Le phosphore quant à lui est prescrit souvent chez les spasmophiles dont l'élimination urinaire du calcium est augmentée (hypercalciurie). Il permet de maintenir le calcium et le magnésium dans les cellules. Il peut être prescrit pendant plusieurs mois, mais il faut garder à l'esprit qu'il peut avoir une légère action hypocalcémiante.
-La magnésium est souvent prescrit à doses pondérables chez les spasmophiles ayant un magnésium érythrocytaire abaissé.
-Les médicaments dits "béta-bloquants". Ce sont des substances qui diminuent l’hypersensibilité aux stress du système nerveux sympathique. Cette prescription est controversée comte tenu de la balance entre l'effet recherché et les effets secondaires parfois gênants de ce groupe de médicaments. Citons les indications préférentielles au cours de la spasmophilie:
- Surmenage patent, fatigue exogène,
-crises de tétanie typiques,
- migraines,
- tachycardie,
- phosphorémie basse.
Les effets secondaires, gênants de ces béta-bloquants sont souvent un gage de bonne indication ( docteur Duc). L'intense fatigue qui peut durer jusqu'à 8 jours, n'apparaît que parce qu'elle était masquée par les trop fortes décharges d'adrénaline survenant à chaque stress, et dont les malades étaient "dopés".
-Les anxiolytiques de la famille des benzodiazépine (Valium, Tranxène, Temesta, etc.) sont trop couvent prescrits car trop symptomatiques. Ils peuvent en effet améliorer les patients mais en masquant l'évolution de la maladie dont le mécanisme va se poursuivre à bas bruit. Par leur effet sédatif, ils vont obliger les patients à faire un effort pour exercer leurs activités; cet effort se fera au prix d'une stimulation adrénergique.
-Les anti-dépresseurs sont souvent prescrits à tord chez beaucoup de spasmophiles. En effet, nombre de symptômes présents chez ces derniers se retrouvent presques identiques au cours de certaines dépressions. Et si dépression il y a, on peut dire qu'elle aurait pu être évitée par le traitement bien conduit et spécifique de la spasmophilie.
- La vitamine B6 (Pyridoxine), qui améliore l'absorption digestive et cellulaire du magnésium et qui jour un rôle synergique, c'est-à-dire qu'elle renforce et facilite les actions physiologiques du magnésium.
Toutes ces thérapeutiques certes, visent à soulager les spasmophiles de leurs troubles, mais il nous semble que la correction de ceux-ci est par trop symptômatique, trop parcellaire. Les spasmophiles, comme d'ailleurs tous les malades forment un tout, une unité indissociable et il est préjudiciable de les considérer comme une mosaïque de symptômes.
Les médecines naturelles que nous allons maintenant envisager, présentent au contraire l'intérêt d'agir sur le terrain de chaque patient et de ne pas présenter d'effets secondaires.
-Les anti-dépresseurs sont souvent prescrits à tord chez beaucoup de spasmophiles. En effet, nombre de symptômes présents chez ces derniers se retrouvent presques identiques au cours de certaines dépressions. Et si dépression il y a, on peut dire qu'elle aurait pu être évitée par le traitement bien conduit et spécifique de la spasmophilie.
- La vitamine B6 (Pyridoxine), qui améliore l'absorption digestive et cellulaire du magnésium et qui jour un rôle synergique, c'est-à-dire qu'elle renforce et facilite les actions physiologiques du magnésium.
Toutes ces thérapeutiques certes, visent à soulager les spasmophiles de leurs troubles, mais il nous semble que la correction de ceux-ci est par trop symptômatique, trop parcellaire. Les spasmophiles, comme d'ailleurs tous les malades forment un tout, une unité indissociable et il est préjudiciable de les considérer comme une mosaïque de symptômes.
Les médecines naturelles que nous allons maintenant envisager, présentent au contraire l'intérêt d'agir sur le terrain de chaque patient et de ne pas présenter d'effets secondaires.
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