mercredi 26 mars 2014

Le traitement homéopathique de la spasmophilie

Le traitement homéopathique de la spasmophilie

L'interrogatoire, l'examen clinique et l'examen iridologique ayant étayé et posé le diagnostic de spasmophilie, il est possible de proposer selon chaque patient une thérapeutique homéopathique.
Voyons les plus fréquemment prescrites et dont les données sont en général consignées dans des ouvrages d'homéopathie et que l'on a coutume d'appeler " Matière médicale"; on y trouve l'ensemble des signes et symptômes manifestant l'indication des remèdes.

1. Principaux remèdes utilisés pour le traitement de fond de la spasmophilie.

Ces remèdes sont choisis en fonction de l'état psychique et physique du patient. Ils correspondent aux signe les plus évidents qu'ils présente dans l'un et l'autre domaine. On utilise des tubes doses prescrits à raison d'une fois par semaine dans des dilutions élevées ( de 15 à 30 CH). Ce sont ces remèdes qui agiront en profondeur pour modifier le terrain du patient et en quelque sorte l'endurcir aux facteurs qui lui sont habituellement défavorables. Ils doivent être utilisés de façon répétitive et pendant de longues durées.


Silicea: C'est le médicament de la déminéralisation par défaut d'assimilation. Fatigue "psychosomatique". C'est un tonique physique et moral qui redonne de l'énergie et du tonus.
Natrum muriaticum: Il combat aussi la déminéralisation, la pâleur et le lymphatisme. C'est une excellente indication pour les enfants spasmophiles et qui présentent des maux de têtes, de la fatigue oculaire, des pertes de mémoire et de l'inattention.
Ignatia: C'est un remède calmant des nerfs. Il est surtout un médicament féminin, indiqué dans les humeurs changeantes, mélancolie, émotivité exagérée, alternance inconsidérée de rire et de larmes. On décrit fréquemment le soupir d'Ignatia, la boule œsophagienne d'Ignatia, les palpitations d'ignatia, les douleurs "baladeuses" d'Ignatia, etc. Le lecteur aura reconnu au passage différents signes, symptômes présentés par les spasmophiles lorsque leur état est décompensé.
Pulsatilla: Stases veineuse, vertiges au réveil, troubles nerveux en rapport avec le cycle menstruel.
Lachésis: Bien que ce soit un remède important des troubles de la ménopause, il traite aussi les signes présentés par les spasmophiles " non ménopausées": suées et bouffées de chaleur, afflux de sans à la tête, mouches volantes, bourdonnements d'oreilles, palpitation, état d'excitation psychomotrice avec anxiété. Le ou la spasmophile correspondant à Lachésis ne peut supporter d'être serré.
Lycopodium: Mauvaise élimination hépatique, flatulence, fermentation intestinale, constipation... Il redonne confiance en soi.
Cette liste n'est évidemment pas limitative et le médecin reste le seul juge de l'opportunité de tel ou tel remède.

2. Principaux remèdes utilisés pour le traitement symptomatique de la spasmophilie.

Ces remèdes sont indiqués en fonction des signes caractéristiques fournis par l'interrogatoire homéopathique. Leur prescription s'adresse à des troubles précis s'inscrivant dans un ensemble.
On les utilise le plus souvent en granules à dilution basse ou moyenne (4 à 7 CH). La durée de la prescription est fonction de la persistance des troubles.

Ignatia: Remède décrit plus haut et que l'on peut donc utiliser quotidiennement pour lutter contre des symptômes pas trop gênants.
Gelsemium: C'est le médicament qui donne de l'assurance, c'est le remède du trac et de l'émotivité. Il combat la timidité, l'excitation nerveuse et l'anxiété d'anticipation. Il atténue tous les choix destinés moraux et les états dépressifs. Il facilite le sommeil des intellectuels fatigués, des hommes d'affaires surmenés.
Cuprum: Il agit sur les crampes et toutes les contractions musculaires indépendantes de la volonté, les spasmes.
Zincum: C'est un tonique cérébral et nerveux qui convient aux épuisés et aux déprimés. Il calme les spasmes, les tremblements, fourmillements et les toux spasmodiques. Il est aussi indiqué dans les alternances d'excitation et de dépression, les accès subis de faiblesse.
Phosporic acid: C'est un tonique nerveux; le médicament des épuisés, des fatigués et des angoissés.
Picric acid: Il traite la fatigue physique et intellectuelle, épuisement nerveux, faiblesse. "Picric acid est le remède idéal lorsque le moindre effort mental provoque de la céphalée."

3. Le drainage homéopathique.

Le drainage homéopathique est la base même de tout traitement homéopathique bien conduit pratiquement dans toutes les affections et spécialement dans la spasmophilie.
En agriculture, on draine un terrain lorsqu'il est engorgé. Pour ce faire on pose un système d'évacuation, fossés, tranchées, etc.., destiné à permettre une bonne élimination du surplus d'"humidité de ce terrain. Cette technique permet souvent de transformer une terre ingrate en un sol fertile et productif. Il en est de même chez le malade dont l'organisme (le terrain) ne demande qu'à se laisser cultiver pour apporter les plus beaux fruits. Lorsque les portes d'éliminations ou émonctoires qui sont les reins, le foie, etc. se bloquent ou fonctionnent insuffisamment, le terrain-patient devient propice à l'éclosion de mauvaises herbes (les maladie) ou tout au moins, présente des déséquilibres sérieux. L'alimentation moderne, le mode de vie actuel, le manque d'exercices, l'abus de produits chimiques, etc., plus une tendance naturelle à l'usure font que nos émonctoires évoluent obligatoirement vers l'insuffisance fonctionnelle. Cette évolution est inéluctable et nous atteint tous sans exception.

Pour notre part, depuis de nombreuses années nous prônons l'utilisation systématique et permanente d'un drainage homéopathique multidirectionnel visant à tirer le maximum d'efficacité des organismes défaillants. L'action bénéfique au long cours ainsi développée, permet d'ouvrir les portes par lesquelles les déchets et toxines libérés à la faveur de l'action des remèdes homéopathiques sont éliminés. Nous utilisons un cocktail et qui constitue une base, un tronc commun sur lequel nous greffons telle ou telle plante supplémentaire qui nous paraît plus particulièrement indiquée en fonction des troubles présentés par le patient.
Notre prescription la plus fréquente comprend:
- De l'épine vinette (Berberis), bénéfique au fonctionnement des reins.
-De la verge d'or (Solidago), draineur rénal.
Du pissenlit (Taraxacum), énergique draineur hépato-rénal comme son nom l'indique (pisse-en-lit).
Le traitement du spasmophile est un traitement au long cours sur 18 mois à 2 ans et, à notre avis la prise quotidienne d'un draineur bien composé, est non seulement bénéfique mais encore indispensable pour obtenir l'amélioration durable et profonde auquel le patient est en droit de prétendre.
En conclusion de ce chapitre, il nous a paru instructif de donner quelques cas cliniques que nous rencontrons très fréquemment et qui mettent en valeur la notion de "terrain" nécessitant souvent un dosage bien précis de plusieurs thérapeutiques se complétant les unes les autres pour un merveilleux équilibre attendu chez chacun de nous.

CAS N°1. - Brune, les cheveux parfaitement tirés pour former un chignon, la tête agitée de petits hochements de droite à gauche comme si elle était sur le qui-vive, à l'affût d'un quelconque danger, Monique C. patientait dans le salon d'attente du médecin iridologue.
C'était la première fois qu'elle allait se faire examiner de cette façon et c'était d'ailleurs peut-être cette peur de l'inconnu qui la rendait si nerveuse.
Un petit coup au cœur inaugure sa première rencontre avec le médecin à l'appel de son nom.
A 37 ans, cette petite femme mince, presque maigre, aux jolis yeux couleur noisette avait décidé de changer radicalement de médecine, car l'allopathie n'avait fait jusqu'à présent que modifier les symptômes dont elle se plaignait.
C'est assise presque bord du siège qui lui était destiné u'elle décrit en détail les troubles qui l'avaient amenée.
Depuis environ deux ans qu'elle éprouvait des sensations d'évanouissement mais restait parfaitement conscience. D'autres fois, une impression de chaleur envahissait tout son corps, des fourmillements intenses semblaient agiter les extrémités de ses doigts. Dans le même temps une sensation d'angoisse lui serrait la gorge et elle ressentait comme une boule qui se bloquait dans son œsophage.


jeudi 20 mars 2014

"Chassez le naturel, il revient au galop"




CONFIDENCE...


Malgré la grande diversité des possibilités thérapeutiques offertes, chaque malade est un cas particulier et son traitement lui sera propre.

"Chassez le naturel, il revient au galop."

Et de fait la civilisation moderne a trop chassé le naturel tant dans le domaine du mode de vie que celui de l'alimentation par exemple. C'est ce qui a entraîné l'apparition trop fréquente de troubles dus au stress au monde moderne. Le naturel alors, revient d'abord par les patients eux-mêmes, de plus en plus à la recherche d'une autre forme de médecine que celle, allopathique, qui fait maintenant partie intégrante de notre société. Il n'est pas question pour nous, médecins, de nier l'apport considérable pour le bien être de tous de la médecine actuelle, mais nous déplorons l'attitude sectaire de la médecine allopathique qui, sûre de  force, rejette en vrac la médecine naturelle. D'ailleurs nous ne pensons pas que l'on doivent parler de plusieurs médecines car la médecine est unique quant à sa finalité.
Le médecin répond à l'appel qui lui est lancé de façon variable, selon ses choix, mais le but reste le même: soulager le patient.
De plus en plus effrayés par la puissance disproportionnée le risque fréquent d'effets secondaires des traitements qui leur sont proposés, les patients se tournent vers les thérapie naturelles.
La multiplicité des symptômes de la spasmophilie en font une indication de choix pour ces médecines. En effet, qui mieux que le thérapeute de médecine douce, considérant son patient dans sa globalité est capable de comprendre que les symptômes multiples du spasmophiles sont le fait d'une seule affection.
Le praticien allopathe est défavorisé par rapport au thérapeute  naturel car son arsenal est constitué de médicaments chimiques symptomatiques devant être utilisés complémentairement les uns aux autres.
A l'opposé, le "thérapeute naturel" qui a une vision globale de l'individu va rechercher le ou les remèdes qui lui permettront de couvrir le maximum de symptômes. De toute façon, à résultats égaux, les thérapies naturelles auront toujours l'avantage de l'absence d'effets secondaires ou de toxicité.
Le traitement de la spasmophilie ne comporte pas de recettes et il va donc nous falloir l'adapter à chacun de nos patients. Ce qui va suivre ne doit pas être considéré comme une énumération de techniques à utiliser isolément mais plutôt comme une liste de possibilités thérapeutiques que l'on pourra associer entre elles.


QUE PROPOSE LA MÉDECINE CLASSIQUE?

Par définition, ce n'est pas une médecine naturelle ou douce, mais rien n'empêche le médecine naturelle ou douce, mais rien n'empêche le médecin de traiter la spasmophilie doucement par l'allopathie. Le traitement de la crise de la tétanie cependant constitue un cas à part car il faut agir vite pour dédramatiser la situation. Tout d'abord il existe une manœuvre que tout malade spasmophile doit connaitre:  elle consiste, en cas de crise à respirer dans un sac en plastique. De cette manière on provoque une acidose qui augmente le taux de calcium et la crise cède. Cependant quand cette manœuvre est impossible ou que l'agitation est trop importante, il vaut mieux recourir à une injection intra-veineuse de calcium (par exemple, une ampoule de gluconate de calcium ou une ampoule de calcibronat en intraveineuse lente). Une injection intraveineuse de magnésium, de même qu'une injection intraveineuse de magnésium,  de même qu'une injection intramusculaire de diazepam (valium) peut également juguler la crise. De toute façon, et malgré l'atmosphère tendue qu'elle entraîne, une crise de tétanie se termine toujours et se termine en tout cas bien.

Le traitement de fond quant à lui vise à corriger les différents troubles métaboliques en cause dans la spasmophilie.
- Le calcium, qui a été longtemps et reste encore pour certains le traitement de base, tend à être abandonné, à juste titre pensons-nous. En effet, le taux de calcium dans le sang est normale aussi ou augmentée dans 20% des cas. Il semble donc illogique de prescrire un produit dont la carence n'existe pas. D'autre part, l'augmentation de l'élimination calcique, en cas de prescription de sels de calcium n'est pas banni complètement car on demande aux spasmophiles d'avoir une alimentation fortement calcique (laitages et fromages).

- La vitamine D. elle est prescrite actuellement sous forme de 25 hydroxycholécalciférol (Dédrogyl). La posologie journalière est variable selon les auteurs. Elle varie de 10 à 30 gouttes par jour. La durée de sa prescription ne doit pas dépasser deux mois et les prises répétées deux ou trois fois par an pendant environ deux ans. Les périodes choisies pour le traitement vitaminique seront celles ou le signe de décompensation est majeur: hiver et printemps par exemple.
L'intérêt de cette vitamino-thérapie découle de son mécanisme d'action; la vitamine D entraîne en effet:
-L'augmentation de l'absorption intestinale du calcium au niveau du rein.
-L'augmentation du capital global du calcium tissulaire en favorisant la pénétration du calcium dans la cellule.

-Le phosphore quant à lui est prescrit souvent chez les spasmophiles dont l'élimination urinaire du calcium est augmentée (hypercalciurie). Il permet de maintenir le calcium et le magnésium dans les cellules. Il peut être prescrit pendant plusieurs mois, mais il faut garder à l'esprit qu'il peut avoir une légère action hypocalcémiante.
-La magnésium est souvent prescrit à doses pondérables chez les spasmophiles ayant un magnésium érythrocytaire abaissé.
-Les médicaments dits "béta-bloquants". Ce sont des substances qui diminuent l’hypersensibilité aux stress du système nerveux sympathique. Cette prescription est controversée comte tenu de la balance entre l'effet recherché et les effets secondaires parfois gênants de ce groupe de médicaments. Citons les indications préférentielles au cours de la spasmophilie:
- Surmenage patent, fatigue exogène,
-crises de tétanie typiques,
- migraines, 
- tachycardie, 
- phosphorémie basse.
Les effets secondaires, gênants de ces béta-bloquants sont souvent un gage de bonne indication ( docteur Duc). L'intense fatigue qui peut durer jusqu'à 8 jours, n'apparaît que parce qu'elle était masquée par les trop fortes décharges d'adrénaline survenant à chaque stress, et dont les malades étaient "dopés".

-Les anxiolytiques de la famille des benzodiazépine (Valium, Tranxène, Temesta, etc.) sont trop couvent prescrits car trop symptomatiques. Ils peuvent en effet améliorer les patients mais en masquant l'évolution de la maladie dont le mécanisme va se poursuivre à bas bruit. Par leur effet sédatif, ils vont obliger les patients à faire un effort pour exercer leurs activités; cet effort se fera au prix d'une stimulation adrénergique.

-Les anti-dépresseurs sont souvent prescrits à tord chez beaucoup de spasmophiles. En effet, nombre de symptômes présents chez ces derniers se retrouvent presques identiques au cours de certaines dépressions. Et si dépression il y a, on peut dire qu'elle aurait pu être évitée par le traitement bien conduit et spécifique de la spasmophilie.

- La vitamine B6 (Pyridoxine), qui améliore l'absorption digestive et cellulaire du magnésium et qui jour un rôle synergique, c'est-à-dire qu'elle renforce et facilite les actions physiologiques du magnésium.
Toutes ces thérapeutiques certes, visent à soulager les spasmophiles de leurs troubles, mais il nous semble que la correction de ceux-ci est par trop symptômatique, trop parcellaire. Les spasmophiles, comme d'ailleurs tous les malades forment un tout, une unité indissociable et il est préjudiciable de les considérer comme une mosaïque de symptômes.

Les médecines naturelles que nous allons maintenant envisager, présentent au contraire l'intérêt d'agir sur le terrain de chaque patient et de ne pas présenter d'effets secondaires.

jeudi 13 mars 2014

Le rôle de l'iridologie


Nous mettons ce chapitre à part, car nous voulons lui donner une valeur toute particulière.
En effet, confrontés journellement à de nombreux patients, ayant tous ces symptômes: fatigue intense, coups de pompe, peur d'être seul, insomnies, troubles visuels, fourmillements, angoisse, migraines, oppressions thoraciques, vertiges, colites, symptômes qui peuvent être les signes d'une seule et même chose: le spasmophilie, 

nous exécutons systématiquement un examen iridologique.

Cet examen est capital, car il permet en très peu de temps et sans aucune douleur pour le patient de porter un bilan sur l'état général du malade.
D'ailleurs notre expérience de praticien n'est pas étrangère à la confiance que nous accordons à cette méthode de diagnostic.

Des origines anciennes

Bien que l'Iridologie moderne soit assez récente, n'ayant vu le jour qu'à la fin du siècle dernier, il semble que l'origine de cette méthode soit fort ancienne. Hippocrate faisait déjà allusion à l'importance primordiale de l’œil - donc de l'iris - dans l'examen d'un sujet, lorsqu'il déclarait: "Tels sont les yeux, tel est le corps."
Il semble que, depuis l'Antiquité, la connaissance d'une relation privilégiée entre l’œil et le reste du corps ait été reconnue et utilisée par ceux qui s'intéressaient à la santé de leurs semblables. Cette connaissance paraît ensuite s'être estompée au cours des siècles, et n'avoir plus été que l'apanage de quelques rares initiés, jusqu'à ce jour de 1837, ou le jeune garçon nommé Ignace Peczely, né onze ans plus tôt à Egervar en Basse Hongrie, fut le témoin d'un phénomène curieux. C'est lui même qui rapporta plus tard cette anecdote devenue légendaire: au cours d'une promenade, il fut soudain attaqué par une chouette apeurée et aveuglée par la lumière du jour. En se défendant, le jeune Ignace Peczely lui cassa involontairement une patte. Ayant pris l'oiseau de nuit pour le calmer et le soigner, il observa l'apparition soudaine d'un trait sombre dans l'iris de la chouette situé du même côté que la patte blessée. Ce trait rayait l'iris depuis la pupille jusqu'à son bord extérieur. Peczely ne devait plus jamais oublier l'apparition de ce signe étrange en correspondance avec la blessure de l'oiseau.

Une technique mal connue

Notre propos n'est pas ici de développer longuement toute l'histoire de l'Iridologie, ni d'énumérer les nombreux auteurs qui lui ont consacré leur travail, mais seulement de donner au lecteur une idée précise de la façon scientifique et méthodique par laquelle l'Iridologie moderne s'est élaborée jusqu'à ce jour. Nous citerons dont un très intéressant travail publié en 1953 par le docteur E.Volhart, car il peut à lui seul convaincre bien des sceptiques, en même temps qu'il donne une idée de la valeur qui peut être attachée au diagnostique irien.
Ce travail, réalisé dans le cadre de l'hôpital de Karlsruhe, porte sur l'observation de 640 malades chez lesquels 476 résultats d'examen irien confirmaient le diagnostic de la maladie, ou des séquelles d'une intervention, soit un pourcentage de succès voisin de 75% !

Actuellement, de nombreuses personnes recherchent la consultation de médecins iridologique, et ont beaucoup de mal à en trouver, pour la bonne raison qu'ils sont encore fort peu nombreux.
Ces personnes sont alors tentées de se tourner vers les iridologues extérieurs au domaine médical, dont certains ont pignon ( ou vitrine) sur rue, ou dont l'adresse s'offre complaisamment dans les rubriques publicitaires de certains journaux. Parmi eux il faut d'ailleurs reconnaître d'excellents spécialistes de l'étude de l'iris. Toutefois, nous abordons là un point épineux de problème, car l'iridologie, comme toute approche diagnostique, n'a de véritable sens que si les précieux renseignements qu'elle est à même de fournir sont générateurs d'une thérapeutique, elle-même liée à une base solide de connaissance médicales.

Du point de vue histologique, l'iris, comme l’œil tout entier, mais aussi le nez et l'oreille, est innervé par un système nerveux particulier issu du nerf trijumeau. Les fibres nerveuses conduisant les influx en provenance d'autres endroits du corps s'y termine dans des noyaux respectifs, selon un étagement particulier et dans un ordre précis. Ceci pourrait expliquer que l'on retrouve à la surface de chacune de ces trois structures - l'iris, le nez et l'oreille - une projection nette des différentes parties du corps humain donnant naissance à l'iridologie pour l’œil, à l'Auriculothérapie pour l'oreille, et à la Sympathicothérapie endo-nasale pour le nez.
Du point de vue philosophique, le viel adage d'Hermès: "tout ce qui est en haut est comme en bas, et tout ce qui est en vas est comme en haut",  se traduit chez l'homme par le fait que tout organe ou partie du corps est le reflet du corps entier, tandis que ce dernier est capable d'exprimer l'état de chacune de ses parties. L'iridologie, l'Auriculothérapie et la Sympathicothérapie déjà citées, côtoient ici d'autres techniques telles que la Réflexologie, la Chirologie, la Morphopsychologie, et également l'Homéopathie, l'Acunpucture, la Mésothérapie et la Neuralthérapie.
Un autre problème auquel se heurte parfois aujourd'hui la diffusion de l'iridologie médicale dans notre pays, est sa réputation de faire partie, de préférence, de la pratique des médecins homéopathes. Il est vrai que cela est parfois le cas, mais il est aussi vrai que cela doit changer, car l'iridologie devrait être un élément systématique de l'examen du patient, au même titre que la prise de sa tension artérielle ou son auscultation cardiaque et pulmonaire. Elle devrait orienter le diagnostique de tout médecin, quels que soient son choix et sa doctrine en matière de thérapeutique. Nous connaissons d'excellents médecins iridologues allopathes qui utilisent régulièrement cette technique avec bonheur, et n'oublient jamais d'emporter avec eux un matériel simple d'observation iriscopique, lorsqu'ils se rendent au chevet de leurs malades.

L'observation de l'Iris

De même que le radiologue utilise soit une technique de lecture directe sur l'écran de son appareil, soit le support d'un cliché (radiographie), l'examen des iris se pratique habituellement de deux façons: l'observation directe des iris - ou iriscopie - et l'étude d'après photographies - ou irigraphie.
L'iriscopie est la méthode la plus simple et la moins onéreuse. Elle peut se pratiquer à l'aide d'une banale loupe éclairante, ou mieux d'un iriscope, instrument composé d'une loupe grossissante aplanétique évitant la déformation de l'image, et de deux sources lumineuses latérales d'intensité réglable. L'éclairage obtenu par cet appareil est moins désagréable pour le sujet que celui d'une lampe placée dans l'axe de sa vision, et permet l'observation du relief de l'iris, source de renseignements importants.
Cette méthode simple demande toutefois une grande habitude de la part de praticien qui ne dispose que de quelques secondes pour son examen et son interprétation, sous peine de fatiguer les praticiens qui ne dispose que de quelques secondes pour son examen et son interprétation, sous peine de fatiguer les yeux du patient. Pour conserver une trace de cet examen, le praticien devra également prendre la peine de transcrire ses observations sur une fiche comportant deux cadrans préalablement imprimés, correspondant à l'iris droit et à l'iris gauche, et gradués comme le cadran d'une montre - il est en effet plus aisé de pouvoir noter et signaler, par exemple, une tache irienne à 6h30, que de se lancer dans une grande description.
Le sujet étant assis dans une légère pénombre, le dos tourné vers les sources lumineuses afin d'éliminer les reflets parasitaires gênants, l'examen iriscopique se fait par petite touches successives de quelques secondes chacune, afin de ne pas éblouir le patient, d'autant plus sensible à la lumière que ses yeux seront plus clairs.
Cette méthode a généralement la préférence du médecin qui dispose immédiatement des renseignements recherchés pour l'établissement de son diagnostique, et de la possibilité de faire son choix thérapeutique, au cours de la consultation, ce qui ne permet pas l'irigraphie.
Cette deuxième méthode fait appel à un matériel photographique sophistiqué, permettant d'obtenir des clichés des iris, en grandeur réelle ou en léger grossissement sur le film. Celui-ci sera le plus souvent en couleurs, dans un format 24 X 36.
Prendre le cliché de l'iris est chose aisée, rapidement exécutée, mais un délai est imposé par le développement du film au laboratoire, et le praticien devra donc revoir son patient, ce qui présente un handicape certain pour un médecin - sauf dans le cas d'irigraphies prises en même temps que sont ordonnés quelques examens complémentaires, eux même induits par une première observation iriscopique.
Par contre, cette méthode a l'avantage de fournir un cliché qui peut être conservé, archivé, utilisé pour une comparaison et preuve matérielle d'évolution lors d'une consultation ultérieure, il peut également être transmis en tant que pièce d'un dossier médical, et enfin, ce qui n'est pas négligeable, il peut servir de document pour l'enseignement de l'Iridologie.

Trames iriennes et individus

Quelle que soit la technique d'observation employée, l'examen iridologique commence par une appréciation globale de la qualité irienne, fournissant d'utiles informations sur le terrain et la vitalité du sujet. Dans un deuxième temps, cet examen est affiné par une étude sectorielle des deux iris, permettant l'approche diagnostique organique et fonctionnelle.
Rappelons que l'iris est la partie colorée du globe oculaire.
C'est une structure circulaire, rétractile, située entre la cornée et la face antérieure du cristallin. Elle est constituée d'un réseau de fibre, et divisée en deux zones distinctes par la collerette:
une zone interne, dite circulaire ou sphinctérienne, représentant grossièrement le tiers de l'iris situé autour de la pupille, et une zone externe, dite ciliaire ou radiaire, qui occupe approximativement les deux autres tiers de l'iris.
La fonction irienne principale est de commander l'ouverture et la fermeture du diaphragme pupillaire, en dilatant ou contractant la pupille par le jeu de ses fibres musculaires. L'opérateur commandant ce diaphragme est le système nerveux central, par l'intermédiaire des médiateurs des systèmes antagonistes ortho et parasympathique.
Pour l'iridologie, l'observation de la motricité pupillaire, de sa réaction à l'éclairage employé lors de l'examen, ainsi que l'observation de la collerette soit large, franchement marquée, ou au contraire petite et effacé en fournit une première information concernant la prédominance du système orthosympathique, ou celle du parasympathique. Il en résulte une indication sur le tempérament du sujet, sa sensibilité émotionnelle, et son tonus réactionnel.
La forme de la pupille elle même peut être révélatrice d'une certain nombre d'état pathologiques, s'il existe un aplatissement de sa périphérie, un décentrement, ou une ovalisation, en regard d'une zone de l'iris, ou vers un secteur rien, dont la localisation donnera une indication diagnostique. Ces déformations significatives, de même que les autres signes iriens, sont observés symétriquement dans les deux iris.
La trame irienne, formée par le réseau des multiples fibres du stroma irien, fournit à l'iridologue les éléments d'un bilan précis du terrain de son sujet au moment de l'examen, et des indications sur sa vitalité et son tonus réactionnel.
On distingue quatre types de trames iriennes:

- La trame dense.


Elle est formée de fibres lisses, régulières, serrées les une contre les autres. Elle traduit chez le sujet une excellente résistance organique avec de bonnes réactions de défense. Ce type de trame se retrouve chez des sujets sains dont la constitution calcique est à prédominance carbonique.
Une trame irienne dense traduit donc pour le médecin une excellente résistance organique avec de bonnes réactions de défense. Ce type de trame se retrouve chez des sujets sains dont la constitution calcique est à prédominance carbonique.
Une trame irienne dense traduit donc pour le médecin une excellente résistance physique, une bonne vitalité et des réactions de défense solides. Par contre, elle orientera, à partir d'un certain âge, vers la recherche d'autres signes iriens révélateurs de surcharges métaboliques et autres conséquences d'excès en tous genres, ce que les homéopathes nomment la psore.

- La trame lâche.

Dans cet aspect, les fibres de l'iris sont détendues, ondulantes, plus irrégulières, elles semblent se détacher, se décoller les unes des autres, certaines semblent manquer. Le sujet porteur de tels iris est de résistance et de vitalité moyennes, ses défenses sont relativement faibles tout en restant satisfaisantes.
C'est parmi les porteurs d'iris à trame lâche que l'on trouve le maximum de spasmophiles.


- La trame vacuolaire.


Sur la surface de l'iris, les fibres sont totalement distendues, elles s'écartent les unes des autres, laissant entre elles des espaces ovalaires ou losangique plus ou moins importants. Cet aspect est le signe d'une vitalité amoindrie et d'une insuffisance organique réactionnelle, qui doivent rendre le praticien extrêmement vigilant en cas de maladie.
Il ne faut toutefois pas considérer une telle trame comme systématiquement pathologique, la trame vacuolaire est caractéristique des sujets ayant une constitution fluorique, ceux chez lesquels la proportion de fluore de calcium est la plus importante.


-La trame rompue.


Au cours de la vie, si la constitution de base demeure, le terrain peut évoluer. Un carbonique peut ainsi voir sa trame irienne devenir lâche, puis vacuolaire, signe d'une désorganisation et d'une atteinte progressive de l'organisme. Parallèlement, sa vitalité et son potentiel réactionnel s'affaiblissent.
Avec ce dernier aspect irien, apparaît un stade évolué de désorganisation tissulaire et d'épuisement fonctionnel et organique. Cela se traduit par une trame carrément rompue localement, laissant place à des lacunes importantes, les fibres présentent un aspect anarchique et devient de leur axe normal radiant de la pupille à la périphérie, et l'ensemble donne une image générale très significative de la notion de délabrement.
L'observation d'un tel iris montre une quasi absence de résistance chez un sujet dont les indices de vitalité, d'auto défense générale, et de potentiel immunologique non spécifique, sont très diminués.
Un homéopathe parlera de terrain tuberculinique évolué, voire de terrain cancérinique.
Au niveau de la trame irienne, un signe intéressant l'Irirdologue peut être fréquemment observé, il s'agit des anneaux de crampe.
Ces anneaux se présentent sous la forme d'un cercle continu, ou parfois interrompu par endroits, ou de plusieurs cercles concentriques, toujours situés dans la zone périphérique du champ irien.
Leur teinte est claire, prenant l'aspect de filaments blancs et brillants sur les iris bleus, et de petits sillons gravés dans le relief de la trame, de couleur jaunâtre ou verdâtre, sur les iris bruns.
Ce signe est significatif d'états spasmodiques, et aussi de tempéraments anxieux, voire angoissés. Associés à un aspect rayonné de l'iris (ce que les radiologues appellent les "radis" solaris", aspect en rayons de soleil), et à une collerette tranchée (signant une hyper-ortho-sympathicotonie), les anneaux de crampe permettent de poser le diagnostic de terrain spasmophile.


- La couleur des yeux.


Ayant observé la trame irienne et tiré les conclusions qui en découlent, l'iridologue s'intéresse ensuite à la coloration des iris.
Classiquement, l'iris est coloré par la présence de pigments cellulaires jaunes ou bruns. Les iris bruns, riches en pigments, absorbent les courtes longueurs d'ondes lumineuse (bleu), et réfléchissent les autres dont le mélange donne cette teinte brune.
Les iris bleus, au contraire, sont dépourvus de pigments, et absorbent les longueurs d'ondes lumineuses (bleu), et réfléchissent les plus courtes, celles du bleu.
Les iris d'autres couleurs, dits mélangés, sont pourvus d'une proportion, voire d'une répartition, variable de pigments.
Notons au passage que les chromatophores et les mélanocytes contenant les pigments iriens sont innervés par des filets sympathiques ce qui peut expliquer que des stimulations de ce système puissent s'accompagner de variations de couleur.
Il existe un rapport certain entre la couleur des yeux et les facteurs ethniques. Pour s'en convaincre, il n'est que de constater la majorité d'yeux bleus (plus de 18%) existant chez les Scandinaves, la petite majorité d'yeux bruns (55%) chez les Français et celle plus  importante d'yeux bruns (76%) chez les Espagnols.
Pour Peczely, la couleur normale de l'iris d'un individu sain, est le bleu! Tandis que selon le docteur Léon Vannier, les yeux bruns indiqueraient un état intoxication, c'est à dire d'encombrement de l'organisme par des déchets d'origine endogène ou exogène. Ces états pourraient être acquis ou héréditaires.
Il est remarquable que les nourrissons, en général, ont effectivement les yeux bleus, la pigmentation ne venant modifier cette couleur qu'au bout de quelques mois. Il est remarquable également de noter que dans certains cas, tels qu'un traitement médical bien conduit jusqu'à son terme, ou un séjour prolongé sous certains climats, des patients présentent des modifications de la couleur de leurs iris, et voient leurs yeux s'éclaircir.
Il ne faut toutefois pas donner une grande importance à la coloration brune de l'iris et en déduire forcément un état d'intoxination, car si cela peut s'avérer vrai dans quelques cas, la coloration brune n'est habituellement que le reflet de l'hérédité, la cause initiale éventuelle ayant disparue depuis des générations.
Par contre, on peut accorder beaucoup d'attention à un iris bleu dans lequel on voit apparaître progressivement la couleur brune. Le diagnostic d'intoxination prend alors toute sa valeur.

mardi 11 mars 2014

Les signes électriques

Les signes électriques


L'examen fondamental à pratiquer pour mettre en évidence une spasmophilie est l’électromyogramme (EMG). Bien sûr, d'autres tests électriques ont été pratiqué mais ne montrent pas d'anomalies spécifiques. Par exemple le tracé d'un électroencéphalogramme (EEG) reste normal au repos mais se modifie lors d'une respiration ample et prolongée. Cependant les modifications observées se retrouvent presque autant chez les gens non spasmophiles. Par contre l'EMG va traduire très objectivement les troubles de l'excitabilité neuro-musculaire.
Il existe deux techniques à cet examen.
On peut utiliser une aiguille coaxiale de Bronk contenant des électrodes. Cette aiguille est insérée dans le premier espace interosseux de la main entre le pouce et l'index. Ce sont des électrodes qui vont apprécier l'activité du muscle.
On peut également se servir d'électrodes dites de surface, que l'on va appliquer sur la peau à l'aide de sparadrap, après les avoir enduites de gel conducteur. Nous utiliserons cette technique que nous avons jugée  beaucoup moins traumatisante. Ce point nous semble fondamental quand on sait l'importance de n'importe quel stress chez les spasmophiles.
Nous avons le sentiment que beaucoup de diagnostic de spasmophilie étaient portés par excès car les patients stressés par la pose douloureuse de l'aiguille de Bronk étaient très anxieux. Alors que, déjà rassérénés par les électrodes de surface, non traumatisantes, nos patients ne montreront pas d'inquiétude et les résultats sont probablement plus objectifs. Après avoir placé 3 électrodes de surface, non traumatisante, nos patients ne montreront pas d'inquiétude et les résultats sont probablement plus objectifs. Après avoir placé les 3 électrodes sur la peau et le brassard d'un appareil à tension (qui nous servira de garrot dans un deuxième temps) on apprécie l'activité électrique du muscle testé. Pour cela on dispose de différents appareillages et il appartient à chaque médecin d'utiliser celui de son choix car les différentes formes de résultats correspondent en fait à une seule et même entité clinique qu'est la spasmophilie.
Les résultats se présentent soit sous forme de sons, de variation de voltage sur une aiguille, d'un graphe sur un oscilloscope, d'un tracé sur un papier, ou d'une variation chiffrée de l'activité électrique intégrée. Peu importe la forme du résultat, c'est sa signification qui compte pour le diagnostic.
Pour fixer les idées nous décrirons les tracés observés sur un papier millimétré ou sur un oscilloscope. Au repos et chez un sujet normal le tracé est presque plat; lors d'une contraction on observe de multiples ondes simples, sous forme de pics isolés. Chez un sujet spasmophile le graphique du repos est le plus souvent normal mais il peut, dans de très rares cas (2%) présenter une "activité répétitive spontanée" se traduisant sur le papier par des doublets.
Pendant l'épreuve du garrot produisant l'arrêt de la circulation sanguine, on peut observer un tracé très riche en ondes, presque semblable à celui observé lors d'une forte contraction chez un sujet normal.
Sur le plan pratique, l'EMG se déroule en trois temps.
1. - Au repos où l'on apprécie l'activité musculaire spontanée.
2.- On gonfle le brassard de l'appareil à tension un peu au dessus de la tension maxima du patient, pendant 2 ou 3 minutes et non pas 10 minutes, comme on a trop souvent tendance à le faire. C'est alors que l'on risque de rendre positif un examen qui ne l'est pas.
3.- Après la levée du garrot et si l'examen est positif, on peut observer selon l'appareillage utilisé, soit une augmentation du voltage, soit l'apparition de triplets ou de multiplets.
Comme tout examen, l'EMG peut prêter à discussion dans son interprétation. Bien qu'il soit fiable, il ne faut pas donner non plus une valeur spécifique à sa positivité. On ne peut donc pas affirmer une spasmophilie au vu d'un examen électromyographique positif et il faut le discuter en fonction des données cliniques.

En conclusion, si l'EMG reste indispensable à pratiquer chez tout patient dont le diagnostic de spasmophilie reste à faire, il ne constitue néanmoins qu'un examen parmi d'autres et doit toujours être confronté avec les données cliniques. En effet, sa négativité n'exclut pas le diagnostic car, d'une part certains spasmophiles n'ont jamais d'EMG positif, et d'autre part très peu de magnésium suffit pour négativer cet examen. On connait l'importance de l'auto-médication à base de magnésium et le nombre de spécialités en contenant (pansements digestifs et reconstituants).
Comment peut-on imaginer l'EMG? Disons que nous créons chez le patient une sorte de "mini-stress" momentané afin de provoqué localement, par exemple sur le premier muscle interosseux de la main, une hyperexcitabilité. Cette sorte de "miniaturisation" de la spasmophilie ne doit pas faire perdre de vue que le patient est, lui, couramment soumis à cette stimulation de son système nerveux et que ce sont tous les muscles, tous les appareils qui sont quotidiennement stimulés. C'est pour cette raison que les symptômes présentés sont si nombreux.
En conclusion nous pouvons dire que le diagnostic de spasmophilie doit être posé avant tout sur l'interrogatoire et les signes cliniques mais qu'il doit toujours être étayé par un examen électromyographique le moins stressant possible.