mardi 14 février 2017

Pour essayer de clarifier le rôle du lithium dans le traitement de la spasmophilie

Le lithium est un métal mou de couleur gris argenté qui s’oxyde très rapidement au contact de l’air et de l’eau. Il a été découvert en 1817 par un chimiste suédois, dans une île suédoise. C’est un métal alcalin comme le potassium et le sodium.

Le lithium est très abondant sur Terre où il n’existe pas sous forme pure mais toujours sous forme combinée à l’eau, à des roches, à des argiles, etc.

Ce métal est le plus léger des métaux et sa masse volumique est inférieure de moitié à celle de l’eau, il peut donc flotter à la surface de l’eau. Il brûle en produisant une flamme d’un blanc très brillant. On l’utilise dans l’industrie pour la fabrication des verres et des céramiques et dans la fabrication des piles et des batteries au lithium, il a d’autres utilisations industrielles secondaires et la pharmacie.

Les sels de lithium comme le carbonate, le citrate ou l’orotate sont utilisés comme régulateurs de l’humeur dans le traitement des troubles bipolaires (psychoses maniaco-dépressives) mais leur usage implique certaines précautions (dosages de la lithémie) car aux doses thérapeutiques allopathiques il peut être toxique pour les reins.

En médecine courante (allopathie), le lithium est utilisé sous forme de comprimés ou de solutions à des doses importantes minimales de plus de 100 mg.

En médecine « douce », le lithium est utilisé sous forme d’élément-traces comme dans le lithium Oligosol dosé à 279,6 microgrammes par ampoule ou comme élément très faiblement dosé comme dans les Granions dosés à 1 mg par ampoule.

À ces doses, le produit n’est pas toxique et il faudrait 3,5 ampoules de lithium Oligosol pour faire 1 mg de produit actif et 894 ampoules pour arriver à l’équivalent d’un comprimé de Théralite 250. De même, il faudrait 250 ampoules de Granion pour arriver à un comprimé de Théralite 250.

Le lithium est utilisé en oligothérapie comme modificateur de terrain dans les manifestations psychiques ou psychosomatiques mineures de l’enfant de plus de 6 ans et de l’adulte. Il s’associe aisément avec des plantes neurosédatives comme le millepertuis contre les états dépressifs légers et la passiflore ou la valériane dans les états d’instabilité émotionnelle, les troubles neurovégétatifs et l’anxiété.

Il arrive souvent que par méconnaissance de l’oligothérapie des praticiens considèrent que tout produit contenant du lithium est potentiellement toxique or cela pourrait être vrai à la condition que le patient absorbe chaque jour plusieurs centaines d’ampoules d’oligothérapie, ce qui est évidemment impossible.

Pour conclure, on peut dire que le rôle du lithium dans le traitement de la spasmophilie est primordial car il agit comme un régulateur, un harmonisateur des influx nerveux qui sont constamment perturbés chez les spasmophiles. Son usage seul est certes insuffisant et inapproprié, car pour un bon résultat il doit être accompagné d’une phytothérapie appropriée à chaque cas et souvent d’autres oligo-éléments comme le manganèse et le cobalt.

mercredi 1 février 2017

Combien de temps faut-il pour avoir un résultat avec la phytothérapie ?

Cette question est toujours posée lors de la première consultation car les patients ont souvent cheminé longuement de médecin en médecin et d’examen en examen avant d’arriver vers moi.
Ils sont psychologiquement épuisés et très impatients d’essayer un traitement par les plantes et les oligo-éléments et encore plus d’avoir un résultat.
Le plus souvent l’amélioration commence doucement dès le premier mois pour être très nette après 3 ou 4 mois de traitement.
Parfois, il arrive qu’il y ait une légère aggravation des troubles pendant les premières semaines mais cela ne doit pas rebuter le patient qui doit insister et éventuellement modifier le traitement sur mes indications. D’autres fois, et c’est le plus fréquent, l’amélioration est progressive sur quelques semaines et petit à petit les troubles disparaissent ou diminuent énormément les uns après les autres.

Enfin, il est des cas (rares) où en 4 semaines la quasi-totalité des troubles disparait après avoir « empoisonné » la vie des patients pendant plusieurs années. J’ai sous les yeux le dossier de Mme P. Sabrina âgée de 32 ans, aide-soignante, qui depuis 5 ans, présente un tableau quasi complet de spasmophilie :
  • Fatigue intense le matin
  • Coups de pompe
  • Malaises
  • Fourmillement des extrémités
  • Angoisse
  • Gorge serrée
  • Emotivité
  • Réveils nocturnes
  • Douleur de la colonne vertébrale
  • Sensation de tremblements intérieurs
  • Palpitation
  • Oppression thoracique
  • Sensations de vertige
  • Sensations de flou visuel
  • Crampes musculaires
  • Contractures des muscles des mâchoires
  • Tressautements musculaires
Le traitement a été commencé le 3 janvier 2017 et à la consultation du 1er février 2017, la totalité des troubles a disparu sauf quelques sensations vertigineuses. 

Une amélioration aussi rapide des troubles est rare mais pas exceptionnelle et de toute façon ne signifie pas que la spasmophilie ait disparu pour cette dame.
En effet, dans tous les cas, que l’amélioration soit ultra rapide ou plus lente, je conseille de poursuivre un traitement approprié pendant au moins 18 mois de façon à rétablir durablement l’équilibre du système nerveux sympathique.
L’expérience m’a prouvé que si le traitement est interrompu rapidement après l’amélioration des troubles il y avait très fréquemment une rechute avec réapparition des troubles dans les semaines qui suivent.
Pendant la durée du traitement il convient de voir le patient tous les mois jusqu’à une amélioration appréciable puis tous les 2 ou 3 mois pendant le temps nécessaire à la stabilisation des résultats.
La répétition des consultations permet d’adapter le traitement au fur et à mesure de l’évolution des troubles.

En conclusion, je dirai qu’un spasmophile qui n’a plus de troubles est comme s’il n’était pas spasmophile alors qu’il est toujours à la merci d’un retour des troubles même très longtemps après en réaction à une cause déclenchante.

Docteur Jean-Claude Houdret

lundi 12 décembre 2016

Spasmophile un jour, Spasmophile toujours !


SPASMOPHILE UN JOUR, SPASMOPHILE TOUJOURS !

Souvent les patients me demandent : «  mais comment suis-je devenu spasmophile ? »
En réalité on ne devient pas spasmophile car la spasmophilie ne « s’attrape » pas comme la grippe, on est spasmophile de naissance ou on ne l’est pas. N’est pas spasmophile qui veut ! La spasmophilie est un état, souvent familial et héréditaire, le plus fréquemment transmis par les femmes qui reste le plus souvent quasiment silencieux, inapparent, sans trouble, pendant de longues années. 

En général les troubles n’apparaissent la plupart du temps qu’à partir de 15 ou 16 ans et le plus souvent c’est vers 25 ou 30 ans qu’ils se déclarent, parfois brutalement, à la suite d’un stress.

Le stress est une agression fréquemment d’origine extérieure à l’organisme qui peut être due à de multiples causes. Ces causes peuvent être climatiques comme un excès de chaleur ou un excès de froid ou une tempête etc... Elles peuvent être physiques comme une chute, une fracture, une intervention chirurgicale ou une extraction dentaire etc… Elles peuvent être aussi d’origines psychologique comme un deuil, une mauvaise nouvelle, une dispute, une frayeur etc…

Souvent l’apparition des troubles va être due à un évènement inaugural aigu comme une intervention chirurgicale ou une dispute violente. Mais elle peut aussi être due à l’accumulation et à la répétition de petits stress répétés comme par exemple une mésentente familiale ou professionnelle ou de douleurs répétitives de n’importe quelle origine (dentaire, abdominale, etc…).
Parfois la 1er crise d’un spasmophile est la conséquence du stress physique de l’accouchement pendant lequel le corps et surtout le crane de bébé sont aplatis et comprimés. Cette première crise peut se manifester alors par une forme de spasme laryngé du nourrisson.

Quoi qu’il en soit et quel que soit la cause déclenchante, les troubles peuvent apparaitre brutalement, du jour au lendemain, dans certains cas mais dans d’autre cas les troubles apparaissent progressivement sur quelques mois voire quelques années avec des hauts et des bas.

Dans tous les cas  ces troubles sont désorientant car ils revêtent de multiples aspects différents et surtout variables, ce qui est  toujours très perturbant pour le patient et les médecins.

En effet, le patient se plaint de troubles « baladeurs » dont la médecine ne trouve pas de causes objectives, par exemple des sensations d’oppressions thoraciques ou de palpitations cardiaques qui font place à des sensations de « boule » dans la gorge ou à des troubles intestinaux ou à des douleurs  cervicales ou dorsales etc…

Tout cela traduit l’apparition d’un dérèglement du système nerveux sympathique, d’un déséquilibre entre l’ortho-sympathique (accélérateur et dilatateur) et le système para-sympathique  (ralentisseur et constricteur).

Chez tous les êtres humains le réglage de l’ensemble des fonctions involontaires et automatiques (circulation, respiration…) est commandé par ce système nerveux sympathique où habituellement il existe un équilibre entre ortho et para sympathique ce qui assure un fonctionnement harmonieux de tout ce qui « marche » automatiquement dans l’organisme.

Chez les spasmophiles il existe une prédisposition au déséquilibre de ce système ce qui explique l’apparition de troubles sans causes médicales apparentes.

Lorsque, grâce à un traitement adapté et suffisamment long, le système nerveux sympathique du spasmophile a retrouvé son équilibre, l’ensemble de ces troubles disparait progressivement.

Mais attention la spasmophilie est toujours là, invisible, prête à se remanifester si dans quelques temps le patient se trouve de nouveau fragilisé et confronté à une situation de stress intense.

Donc je peux dire que la spasmophilie est un état, que le spasmophile d’un jour est un spasmophile potentiellement de toujours et qu’il doit se protéger autant que possible des situations de stress qui risquent de déstabiliser son système nerveux sympathique instable de naissance.

Docteur Jean-Claude Houdret

Dans quelques semaines je reviendrai sur la description des troubles de la spasmophilie qui demeurent mystérieux.

vendredi 13 mars 2015

La diététique du spasmophile

Extrait du livre du Docteur Jean-Claude Houdret Spasmophilie, mythe ou réalité... Comment s'en sortir ? aux éditions Presses de Valmy.

Il convient de préciser certains points fondamentaux qui lui sont particulièrement destines, ceci afin d'éviter les erreurs alimentaires susceptibles de déclencher une décompensation. 
De même est-il précieux de conseiller les spasmophiles déjà décompensés.

Philippe Kerforne : Que doit éviter un spasmophile de manière générale ?

Docteur J-C Houdret : Tous les excitants : le café, le thé, le vin et les alcools, le coca (même light). En revanche le coca diet sans caféine est autorisé aux accros de cette boisson.
En effet, ils contiennent des alcaloïdes (caféine, théine) ou de l'alcool agissant sur le système nerveux sympathique. Ces boissons rompent le fragile équilibre existant chez le spasmophile entre ses systèmes orthosympathique et parasympathique. Elles risquent alors de favoriser une décompensation.
Il est aussi important pour un spasmophile de prendre ses repas à heures fixes. C'est un facteur d'équilibre.

Philippe Kerforne : Une tendance à la dénutrition a-t-elle été observée chez les spasmophiles ?

Docteur J-C Houdret : Il est évident qu'il y a peu de "gros" spasmophiles décompensés. D'abord, parce que la perte de poids accompagne souvent les signes cliniques de la spasmophilie. L'inappétence fréquemment observée chez le spasmophile est due à la fatigue typique de ce syndrome, mais aussi au manque d'appétit consécutif à une préparation qualitative routinière des repas. A force de quasiment toujours manger la même chose, le spasmophile finit par ne plus se nourri. Cela aboutit souvent à une dénutrition... qui ne fait qu'aggraver son état !
Pour lutter contre cela, il importe d'établir un régime alimentaire adapté au patient, varié et où l'on insiste sur une présentation attractive des plats.

Philippe Kerforne : Quels sont, actuellement, les aliments plus spécifiquement recommandés à un spasmophile ?

Docteur J-C Houdret : Comme pour un non-spasmophilie, je lui conseillerai une alimentation variée afin de combler ses besoins journaliers en protides, glucides, lipides, sels minéraux, vitamines... Si besoin est, il prendra des compléments alimentaires et les oligo-éléments qui lui seront prescrits.

Philippe Kerforne : Les aliments riches en minéraux, notamment en calcium, en magnésium et en phosphore, semblent néanmoins vivement préconisés...

Docteur J-C Houdret : Effectivement, une des explications de la spasmophilie étant un déficit en sols minéraux, et particulièrement ces trois-là, le spasmophile doit veiller à ingérer des aliments qui en contiennent.
Pour le magnésium, les besoins habituels d'un individu normal se situent aux environs de 300 mg (le double chez la parturiente !). Le spasmophile trouvera son bonheur en mangeant des céréales entières, du cacao, ou des fruits secs. Il peut compléter son alimentation par du magnésium pharmaceutique. L'assimilation du magnésium venant des céréales est facilitée par la consommation simultanée de yaourts maigres, de vitamine B6 qui le fixe, et de vitamine D.

Philippe Kerforne : Quelles sont les fonctions des vitamines B6 et C ?

Docteur J-C Houdret : Nous avons déjà évoqué le rôle de la première dans la fixation du magnésium. Elle est présente surtout dans le poisson (maquereau, saumon), le boeuf et le germe de blé.
Quant à la seconde, inutile de la présenter, vu la publicité faite autour d'elle à cause de ses propriétés de récupération et de dynamisation de l'organisme. Attention cependant à ses versions pharmaceutiques ; notamment pour le fatigué spasmophile, car elles accentuent parfois les troubles du sommeil.

Philippe Kerforne : Notre conclusion insistera donc sur l'importance d'une alimentation variée...

Docteur J-C Houdret : C'est la clé d'une diététique équilibrée aussi bien pour le spasmophile non déclaré, fatigué que décompensé. Le principal étant de rectifier les carences surtout en minéraux et en vitamines.
Ces carences ont des causes objectives comme les méthodes modernes d'agriculture utilisant beaucoup d'engrais azotés. Ce qui provoque une prédominance du potassium par rapport au calcium et au magnésium au niveau de beaucoup de plantes. L'absence ou l'insuffisance des sels minéraux est aussi causée par un raffinage trop systématique de beaucoup d'aliments courants : sel, sucre, céréales...
Enfin, les phénomènes de modes alimentaires contribuent à nos manques vitaminiques et minéraux. Ainsi, il y a quelques années, une vogue entretenue par certains médias dit spécialisés condamna les graisses alors que les lipides sont indispensables à notre équilibre ! De même, régulièrement des aliments sont montrés du doigt parce qu'ils font grossir avant d'être réhabilités des mois, voire quelques semaines plus tard !

Philippe Kerforne : Le "bon docteur Houdret" a-t-il quelques ultimes conseils à donner ? 

Docteur J-C Houdret : Je préconise aux spasmophiles de boire tous les matins un jus de pamplemousse rose et l'équivalent d'un quart de litre de lait par jour. Enfin, de consommer quotidiennement une dizaine ou une quinzaine de gramme de beurre frais pour avoir un apport suffisant en vitamine A.
A tout prendre, mangez plutôt un vrai beurre cru (normand ou breton) avec ou sans sel !

mardi 30 décembre 2014

La spasmophilie



LA SPASMOPHILIE

Ce trouble est souvent mal connu et parfois méconnu par le corps médical car il ne s'agit pas d'une "maladie" proprement dite, mais d'un ensemble de troubles variables d'un sujet à l'autre et, dans le temps, chez un même sujet. La spasmophilie n'est pas connue, bien qu'existante, en dehors des pays francophones. Partout ailleurs, elle est dénommée "attaque de panique" et traitée comme telle avec des remèdes psychiatriques. La spasmophilie est l'expression d'un dysfonctionnement de la commande des contractions des fibres musculaires volontaires et involontaires, c'est une dystonie du système neuro végétatif. 
Ici la notion de terrain est essentielle, il y a des familles de spasmophiles et ce trouble atteint deux fois plus souvent les femmes que les hommes. Il semble qu'il y ait 14% des personnes qui soient potentiellement spasmophiles.

Les troubles spasmophiliques les plus fréquents, sans cause identifiée, sont : 

- Une fatigue profonde plutôt du matin et des coups de pompe dans la journée
- Des sensations de malaise imminent (qui n'arrivent jamais!)
- Des angoisses thoraciques (impression de constriction du thorax)
- Fourmillement des pieds, des mains et/ou du visage
- Gorge serrée, difficulté à avaler
- Besoin fréquent de pousser des soupirs (impression de manquer d'air)
- Hyperémotivité, sautes d'humeur, coups de cafard
- Diminution de la mémoire, impression de brouillard mental
- Crainte de la foule
- Difficulté d'endormissement ou réveils très précoces et impossibilité de se rendormir
- Douleurs au niveau de la colonne vertébrale (cou, dos, région lombaire)
- Sensation de tremblement intérieur
- Sensation de "point au coeur" au de palpitations
- Oppression dans la poitrine, sensation d'étouffement
- Sensation de vertiges, d'instabilité à la marche, de flou visuel
- Estomac noué, gaz, ballonnement, alternance de diarrhée et de constipation
- Crampes musculaires et courbatures sans causes
- Contracture des muscles des mâchoires
- Paupières qui sautent
- Et pour finir, ce que n'ont que les spasmophiles : le signe de Schvosteck (élévation en éclair du coin de la bouche après percussion de la région sous la pommette correspondant à la branche inférieur du nerf facial)

Les Laboratoires SUNREX ont mis au point un produit révolutionnaire : 

SPASMOPHILINE



- Phosphate dicalcique : le phosphore est présent sous forme de phosphates dans toutes les cellules de l'organisme et son rôle est essentiel dans son fonctionnement. Ce dernier est le sel minéral qui se trouve dans l'organisme avec le calcium, sous forme de phosphate de calcium, dans la plus grande quantité et surtout, dans les os du squelette. 

- Magnésium : le magnésium est un métal alcalineux terreux qui est le plus abondant dans l'organisme après le calcium et le phosphore. Il a un rôle très essentiel dans la transmission de l'influx nerveux, la contraction des muscles et le bon fonctionnement des cellules en général. 
Son absorption se fait dans l'organisme au niveau des intestins mais elle ne porte que sur 30 à 60% du magnésium disponible dans l'alimentation. 
La généralisation du raffinement des céréales et des aliments en général diminue la quantité en magnésium disponible dans l'alimentation. 

- Crataegus Oxyacantha (aubépine) : famille des rosacées, elle améliore la nervosité en général et en particulier les troubles neurotoniques cardiaques (faux angor, palpitations, extrasystoles, etc.).

- L-Triptophane : acide aminé indispensable à la vie de l'homme, il est présent dans les protéines. Sa présence est indispensable dans le cerveau pour qu'il puisse produire de la sérotonine, neurotransmetteur dans le système nerveux central qui régule notre humeur, le sommeil, la résistance au stress et la fatigue psychique. 

- Passiflora Incarnata (passiflore) : la fleur de la passion est largement utilisée contre les troubles du sommeil, l'anxiété, l'angoisse, l'agitation, les palpitations et en général tous les troubles du système neurovégétatif qui accompagnent les stress ou les états plus ou moins dépressifs. Elle est aussi efficace en cas d'irritabilité et d'anxiété généralisée. 

- Valeriana Officinalis (valériane) : les rhizomes et les racines renferment les principes actifs de la plante : huiles essentielles, iridoïdes et valépotriates. Ces composants donnent à cette plante des vertus apaisantes utilisées afin de réduire les troubles du sommeil et les états d'hyperexcitabilité. 

- Gluconate de Manganèse : oligo-élément nécessaire à la vie humaine qui participe à la lutte contre le stress oxydatif provoqué par les radicaux libres.

- Vitamine B6 ou Pyridoxine : est indispensable à l'action de nombreux enzyme qui interviennent dans le métabolisme des protéines, notamment dans celui du triptophane. 

Présentation : 
Pot de 180 gélules 

Conseil d'utilisation : 
Prendre 6 gélules par jour en 2 ou 3 prises aussi longtemps que possible et en tout cas plus de 3 mois consécutifs pour éviter le retour des troubles

Prix :
47€ et par lot de 2, 79€




Nous sommes de retour !

REPRISE DU BLOG ANTI-SPASMOPHILIE


A la suite du départ d'un collaborateur, le blog a été suspendu entre juillet et décembre 2014.

A partir de maintenant, nous reprenons la publication régulière d'articles ou d'extraits de livres sur la spasmophilie.

Si vous souhaitez des renseignements, vous pouvez joindre l'administrateur de ce blog au mail suivant : anti.spasmophilie@yahoo.fr 

Dès aujourd'hui, vous trouverez environ tous les 15 jours sur ce blog quelques pages du livre publié en mars 2007 aux éditions Médicis par Danièle Evenou et le Docteur Houdret sous le titre de :

UNE PÊCHE D'ENFER !




Dans cet ouvrage, les auteurs vous révèlent comment Danièle Evenou a vaincu sa spasmophilie et leurs secrets de santé et de bonne humeur. 

lundi 21 juillet 2014

Traitement de la spasmophilie par les oligo-éléments

LES OLIGO-ELEMENTS

Le traitement de la spasmophilie à l'aide des oligo-éléments est une thérapeutique naturelle car les remèdes  utilisés sont retrouvés normalement dans l'organisme et dans notre alimentation.
Mais tout d'abord essayons de définir ce que sont ces substances.
Les oligo-éléments sont présents dans l'organisme en petite ou très petite quantité (oligo), mais nécessaires à la vie et au bon fonctionnement de l'organisme. Ce sont des éléments naturels (ils sont contenus dans notre environnement et notre alimentation) et leur présence est indispensable pour l'activation de plusieurs milliers de réactions biochimiques.
Nous  savons maintenant l'importance de cette dernière précision dans la spasmophilie qui présente une grande quantité de symptômes divers dus à un mauvais contrôle de ces dites réactions ; le magnésium étant un des  oligo-éléments, et non les moindres, utilisé dans le traitement de la spasmophilie.
Historiquement, bien que les oligo-éléments ne soient utilisés que depuis près de 35 ans, certains chercheurs signalent l'existence de très faibles quantités de certains éléments minéraux dans les plantes et chez les animaux. C'est en 1774 que Schule découvre du maganèse dans les cendres des végétaux et Vauquelin en trouve en 1806 dans les cheveux et les os. 
Mais c'est à Gabriel Bertrand que revient le mérite de découvrir le rôle que ce métal joue dans beaucoup de réactions enzymatiques.
L'importance donnée aux oligo-éléments grandit car l'on prouve par la suite la part de ceux-ci en agriculture et en médecine vétérinaire. Il faut attendre en  1932 et les travaux de Jacques Ménétrier sur les différents "terrains" pour envisager les possibilités des oligo-éléments en médecine humaine. 
Petit à petit plusieurs notions se font jour: " la réceptivité aux maladies " dépend du terrain du malade, cette réceptivité est en rapport avec les échanges organiques, elle peut évoluer avec l'ancienneté de la maladie, l'âge ou la suite de certains facteurs extérieurs; il est possible de modifier cette évolution en agissant sur les échanges organiques; mais surtout on peut influencer ces échanges organiques grâce à certains oligo-éléments teks que le maganèse, le cuivre, l'or, l'argent, le colbat, le zinc, le nickel,...
En quoi ces oligo-éléments vont-ils nous être utiles dans le traitement de la spasmophilie?
 Il faut d'abord avoir à l'esprit que la spasmophilie est une maladie fonctionnelle par excellence où le lésionnel n'existe pratiquement pas. Cependant il ne faut pas tomber dans l'excès inverse et dire que ce qui est fonctionnel n'est pas psychique. D'ailleurs J. Ménétrier préfère parler de " maladie des fonctions ". H.P. Klotz l'avait d'ailleurs suivi sur ce plan  en  écrivant :
" ... le trouble fonctionnel ; c'est-à-dire le trouble du fonctionnement d'un organe non profondément lésé, exige pour se produire, des anomalies moléculaires, en somme une série de manifestations organiques; il mérite d'autant plus d'être pris en considération qu'il est fréquent et qu'à en ignorer la nature, on assure sa pérennité".
On pourrait inscrire les malades de la série "fonctionnelle" entre ceux qui présentent une maladie organique peu accessible aux oligo-éléments, et ceux qui présentent une symptomatologie sans substratum lésionnel apparent. Les spasmophiles répondent bien à cette catégorie de fonctionnels car il s'agit de malades  présentant à la fois des  troubles fonctionnels et des  atteintes organiques mais qui sont encore capables de réagir favorablement ; ils sont susceptibles de guérir ou, tout au moins, de retrouver en même temps une amélioration notable et des capacités socio- professionnelles normales.
J. Sal considère cette catégorie, située entre les maladies très graves et les maladies fonctionelles pures, comme une "zone de réversibilité". Cette zone est estrêmement large et englobe toutes les affections, qu'elle qu'en soit la classification nosologique, du moment qu'elles se trouvent encore à un stade réversible.
Le domaine d'action des oligo-éléments catalyseurs se situe donc dans les affections sans substratum anatomique et celles se situant dans la zone de réversibilité.
Comme nous l'avons laissé entendre pour l'homéopathie, les oligo-éléments ne sont pas utilisés seuls dans le traitement de la spasmophilie. Des associations thérapeutiques sont le plus souvent nécessaires et d'ailleurs efficacement synergiques, c'est-à-dire agissant encore mieux que si elles étaient utilisées seules. Il y a donc multiplication et non addition des effets.
Lorsque nous voulons traiter un spasmophile avec un ou plusieurs oligo-éléments il faut, si l'on veut traiter professionnellement et solidement, trouver dans quelle "diathèse" il se  trouve.
Pour fixer les idées, disons que la "diathèse est le nom sous lequel on désigne un ensemble d'affections atteignant simultanément ou successivement un même sujet, affections différant par leur siège anatomique et leurs symptômes cliniques, mais supposé de nature identique". D'une façon plus concise disons que la diathèse est comprise comme une " disposition morbide " qui détermone chez le sujet qui la présente, un ensemble de caractéristiques cliniques et biologiques ainsi qu'un comportement physique et psychique bien particulier.
En dehors des caractéristiques génétiques   et biochimiques on peut envisager le classement des diathèses selon les critères clinique, physique et psychique.
La spasmophilie ne se classe spécifiquement dans aucune de ces diathèses et c'est pourquoi un patient ou une patiente atteints de cette affection devront être soigneusement interrogés.
Voyons les 4 principales diathèses auxquelles on rajoute un syndrome dit de désadaptation. Nous verrons dans ces descriptions qu'existent dans chacune  de ces diathèses des symptômes faisaint partie du cortège spasmophilique.

     _ La diathèse I ( Allergique ou arthritique ). Les éléments les plus importants sont les suivants :
- Troubles de la séries allergiques : migraines; urticaires; rhinites  allergiques; asthme allergique; eczéma.
- Symptômes  rhumatologiques. Arthrites douloureuses parfois aiguës, peu déformantes, récidivantes; névralgies essentielles.
- Troubles cardio-vasculaires: parlpitations, douleurs précordiales (types "point au coeur"); tachycardie émotionelle.
- Troubles génitaux: hyperménorrhée ou  dysménorrhée.
- Comportement physique: asthénie paradoxale du matin mais aussi asthénie  améliorée par l'activité ou même l'effort physique,  particulièrement au grand air.
- Comportement intellectuel et psychologique: troubles  de la mémoire; nervosisme mais dynamisme et optimisme; esprit d'entreprise; émotivité.

 _ La diathèse II (Hyposthénique). Elle est caractérisée par une fragilité générale, un manque de résistance aux efforts physiques ou intellectuels. On retrouve là, trait pour trait, des éléments cliniques fondamentaux de la spasmophilie.
- Troubles de type allergique: asthme sur un fond de bronchite chronique.
- Troubles de l'appareil respiratoire: rhinites et rhinopharyngites; bronchites; sinusites; otites.
- Troubles de l'appareil génito-urinaire: cystites; leucorrhées.
- Troubles digestifs: entérocolites; tuberculose.
- Comportement physique: asthénie vespérale (du soir); fatigabilité physique.
- Comportement intellectuel et psychologique: pessimisme; instabilité.

  _ La diathèse III (Dystonique): C'est une diathèse secondaire, elle résulte d'un "vieillissement" d'une des deux autres.
- Troubles allergiques: certains eczémas, certains coryzas spasmodiques.
- Troubles rhumatologiques: goutte, arthrose.
- Symptômes cardio-vasculaires: sensation d'oppression thoracique; douleurs précordiales de type angineux; instabilité tensionnelle avec hypertension fréquente mais labile; troubles circulatoires tels hémorroïdes, varices, jambes lourdes.
- Troubles génitaux: hyperménhorées, fibromes utérins.
- Troubles digestifs: gastrite, ulcère.
- Comportement intellectuel et psychologique: hyperémotivité; tendance à amplifier l'importance des soucis; angoisses; pleurs spasmodiques; certaines névroses.

  _ La  diathèse IV (Anergique): les sujets qui font partie de cette diathèse sont des sujets qui se défendent mal contre toute attaque (microbienne ou psychologique). A l'instar de la diathèse II vue plus haut, cette diathèse IV nous reporte aisément vers les symptômes dus à la fatigue du spasmophile. Quant à l'attaque que nous venons d'évoquer, il nous faut tout simplement la comparer au "stress" que nous avons fréquemment évoqué.
- Troubles allergiques: eczémas infectés.
- Troubles rhumatologiques: arthrose, rhumatismes évolutifs.
- Troubles digestifs: recto-colites; fistules.
 - Syndromes infectieux: collections purulentes ORL; staphylococcies; tuberculose aiguë.
- Comportement physique: asthénie globale; baisse de la vitalité.
- Comportement psychologique: désintérêt global, désir de solitude.

_ Le syndrome de désadaptation. On ne le considère pas comme une vrai diathèse. Il peut, soit se reporter à l'une des diathèses  précédentes, soit être provoqué par un stress quelconque. Ce syndrome accompagne des perturbations hypophyso-pancréatiques, hypophyso-surréaliennes ou gonadiques.
On trouve par exemple:
_ Une  asthénie cyclique, des crises  hypoglycémiques, une  aérogastrie, une aérocolie, des  troubles du rythme menstruel.
La description non exhaustive de ses diathèses montre l'existence de plusieurs symptômes et syndromes rencontrés au cours de la spasmophilie. Du fait qu'ils appartiennent à plusieurs diathèses, on voit l'intérêt de l'interrogatoire lorsqu'on a affaire à une spasmophilie.
Il faut toutefois signaler à propos de ces diathèses qu'elles ne sont pas toujours fines et qu'elles peuvent se modifier, varier de l'une à l'autre. Par exemple un sujet de type arthritique (diathèse I) peut devenir hyposthénique (diathèse II) sous l'action d'un surmenage intense. Un stress psychologique pourra transformer un arthritique (I) en dystonique (III) ou anergique (IV).
L'inverse est également vrai sans traitement et on peut par exemple faire "revenir" un sujet à sa diathèse d'origine.
Voyons maintenant quels sont les principaux oligo-éléments utilisés actuellement: aluminium, bismuth, cobalt, cuivre, cuivre-or-argent, fluor, iode, lithium, magnésium, manganèse, manganèse-cobalt, manganèse-cuivre, manganèse-cuivre-cobalt, nickel-cobalt, phosphoren potassium, soufre, zinc, zinc-cuivre, zinc-cuivre-cobalt.
Comme en homéopathie et dans toute les médecine fonctionnelle il faut traiter la malade sur plusieurs niveaux dont celui du terrain, ici diathèse. Voici des correspondances entre les diathèses et les oligo-éléments.
- Diathèse I : manganèse.
- Diathèse II : manganèse-cuivre.
- Diathèse III : manganèse-cobalt.
- Diathèse IV : cuivre-or-argent.

- Diathèse V (désadaptation): zinc-cuivre ou zinc-nickel-cobalt.
Si un patient présente une diathèse complète et nette on peut lui prescrire l'oligo-élément correspondant. Cependant les cas ne sont pas toujours "tranchés" et on a souvent affaire à des formes mixtes; les oligo-éléments seront alors administrés successivement.
Nous verrons plus loin de quelle façon on utilise les oligo-éléments dans la spasmophilie mais nous pensons que c'est ici et maintenant que l'on peut expliquer pourquoi il semble à certains que la spasmophilie est une "maladie à la mode".

Il y aura deux  causes dans l'apparition d'un plus grand nombre de spasmophiles : la meilleure détection et le diagnostic plus précis mais aussi et surtout les décompensations de plus en plus nombreuses résultant des effets des nouvelles civilisations. 
D'une façon plus globale on peut considérer que les responsables chimiques favorisant l'apparition de la spasmophilie sont ce que l'on appelle, les chélateurs. Ces derniers semblent bloquer l'activité des oligo-éléments au cours de leurs interventions dans les réactions enzymatiques.
Jugeons de l'activité et de la modernité des chélateurs lorsqu'on voit qu'il s'agit de la pollution atmosphérique, de la pollution des eaux, de certains médicaments, de pesticides. Toutes les substances de ces nuisances, par chélations progressives et successives, diminuent la vitalité des individus et provoquent la décompensation de spasmophiles qui, sans elles, auraient été des spasmophiles bien portant. A part quelques exceptions ils n'y a pas de carences d'apport des oligo-éléments mais inactivation de certains de ceux-ci par les chélateurs.
Cependant pour le magnésium, on peut, d'une certaine façon parler de carence car l'alimentation devient de plus en plus purifiée et débarrassée de son magnésium. Citons le pain noir, les fèves, le sucre roux... Nos ancêtres n'avaient aucune raison de manquer de magnésium. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où hiver comme été nos aliments restent les mêmes, trop sélectionnés, trop civilisés, trop édulcorés. Les viandes sont souvent pauvres en magnésium, les mets sont améliorés et transformés pour notre goût (sucre, pain, sel blancs).


Les principaux oligo-éléments utilisés dans la spasmophilie.


Comme nous l'avons vu plus haut dans ce chapitre, l'interrogatoire d'un malade spasmophile va aboutir à une diathèse. Il est toujours bon de prescrire l'oligo-élément (simple ou composé) comme traitement de sa diathèse (en homéopathie on aurait dit terrain).
Viendront ensuite, selon le contexte clinique les autres oligo-éléments dit complémentaires.
Chez les spasmophiles, la diversité des symptômes nous amène ) prescrire : 
- Le lithium et le manganèse-cobalt dans les syndromes anxiodépressifs.
- Le cuivre-or-argent, dans les cas de fatigues intenses
- Le manganèse-cuivre, dans l'anxiété et sentiments de pessimisme.
- Le lithium, manganèse-cobalt et l'aluminium dans les troubles du sommeil.
- Le phosphore dans certains cas de spasmes vasculaires.
Si nous n'avons pas cités le magnésium, c'est qu'il y a une place à part, considérable dans la spasmophilie car sa prescription devrait être systématique soit sous forme d'oligo-élément proprement dits soit sous une forme pondérale. En tout cas le magnésium est l'élément de base du traitement de la spasmophilie.
Dans ces indications on retrouve bien sûr, et entre autre les symptômes traités par les oligo-éléments complémentaires, mais lui, coordonne les actions des autres substances citées plus haut.
La durée du traitement est, elle aussi, très variable ; elle est surtout modulable. Il faut évaluer la façon dont les signes pathologiques disparaissent. On s'intéressera surtout à la fatigue, l'anxiété, les crampes musculaires et les troubles du sommeil. Ces améliorations sont d'ailleurs vérifiées par l'EMG.
Globalement, lorsqu'on institue un traitement par le magnésium il faut considérer que trois mois sont un minimum et généralement entre un et trois ans sont nécessaires.
La prise la plus facile du magnésium est la voie buccale. On peut l'absorber en une dose unique mais le plus souvent on répartira la dose totale en 2 ou 3 prises. 
Si, comme cela est encore le cas actuellement, du calcium est prescrit en même temps, il vaut mieux, pour éviter la "concurrence" d'absorption, absorber l'un le matin par exemple et l'autre le soir; ou bien faire des cures alternées de plusieurs jours des deux éléments. Le magnésium est en général très bien supporté par l'organisme et ne présente que deux contre-indications: la myasthénie (ou fatigabilité musculaire excessive) et l'insuffisance rénale.
Les effets secondaires proprement dits se limitent à de rares diarrhées liées à une absorption massive de comprimés et, lors d'une injection intraveineuse, à des sensations de chaleur et des impressions de vertiges. Afin d'augmenter l'efficacité d'un traitement par le magnésium, on peut utiliser la vitamine B6 (pyridoxine) qui a pour rôle de faciliter l'absorption digestive et cellulaire du magnésium. La vitamine D quant à elle augmente l'absorption magnésique et agit sur l'équilibre naturel du magnésium-calcium.

Pour tous les oligo-éléments que nous avons cités il existe des préparations commercialisées dont la prise se fait par voie buccale perlinguale. Il faut pour cela vider le contenu d'une ou de deux ampoules, dans la bouche, sans eau, et garder le liquide deux minutes environ avant de l'avaler.
Ces oligo-éléments sont ainsi absorbés directement par les capillaires des muqueuses de la langue et de la bouche.
Il est en effet important que les oligo-éléments ne subissent pas l'attaque des sucs digestifs.
Chez le jeune enfant, après avoir placé le liquide dans une cuillère à café en matière plastique (afin qu'il n'y ait pas de contact avec un autre métal) on le verse sur un morceau de sucre que l'on fait croquer ou sucer par l'enfant.
Le moment le plus propice pour prendre ces médicaments est le matin à jeun. On peut faire suivre la prise d'un premier oligo-élément d'un autre après un intervalle de cinq minutes environ.
Chaque oligo-élément ne nécessite qu'une prise par jour ou même tous les deux ou trois jours. Cependant il faut tenir compte de ces particuliers et savoir qu'on peut être amené à prescrire le même catalyseur à une cadence plus accélérée (par exemple cuivre dans un début de grippe trois à cinq ampoules par jour).
Dès que l'on constate une amélioration et principalement avec les catalyseurs des diathèses, il est possible d'espacer les prises jusqu'à set à quinze jours entre chaque dose. Très souvent, plusieurs oligo-éléments sont nécessaires, on alternera alors les prises des diverses substances. Par exemple: 
- Manganèse les lundi, mercredi et vendredi.
- Zinc, nickel, cobalt, les mardi, jeudi et samedi.
Il y a lieu d'espacer les prises en cas d'amélioration et de cesser le traitement lorsque les troubles ont disparu; en effet les oligo-éléments sont des régulateurs et ne sont donc plus utiles lorsque le dysfonctionnement n'existe plus. Le traitement est d'une durée très variable selon les maladies et les individus. On peut parfois obtenir une guérison après quatre ou cinq prises et ébaucher une amélioration chez un organo-fonctionnel en un an par exemple.
Le traitement par les oligo-éléments est qualificatif et c'est pour cette raison que les doses sont uniques quels que soient l'âge et le poids de l'individu. Ainsi, un homme de 40 ans pesant 70 kg et un enfant de 7 ans pensant 26 kg, tous les deux de diathèse arthritique, absorberont une ampoule le matin à jeun de Manganèse.
Le traitement par les oligo-éléments a, en fait, très peu de contre-indications. Certains catalyseurs n'en ont aucune, d'autres en ont de catégoriques certes mais peu nombreuses; citons le Zinc dans les affections malignes et le Manganèse dans la tuberculose heureusement de plus en plus rare.
L'association avec d'autres thérapeutiques, nous l'avons entrevu plus haut, est possible et parfois souhaitable. Il y a souvent moins de médicaments "classiques" et de traiter à la fois le terrain et la maladie. L'association antibiotiques et oligo-éléments fait souvent merveille car la guérison est plus rapide et les complications et récidives rares. Quant à l'association homéopathique-oligo-éléments elle nous semble non seulement synergique mais aussi logique : traitement du terrain notion de la globalité... Logique aussi est l'association avec l'acupuncture qui la première, a envisagé de traiter le malade en tant qu'individu et non en tant que vecteur d'une maladie; c'est elle également qui à proposé de modifier le terrain du malade et ainsi faire de la prévention.