Le lithium est un métal mou de couleur gris argenté qui s’oxyde très rapidement au contact de l’air
et de l’eau. Il a été découvert en 1817 par un chimiste suédois, dans une île suédoise. C’est un
métal alcalin comme le potassium et le sodium.
Le lithium est très abondant sur Terre où il n’existe pas sous forme pure mais toujours sous forme
combinée à l’eau, à des roches, à des argiles, etc.
Ce métal est le plus léger des métaux et sa masse volumique est inférieure de moitié à celle de
l’eau, il peut donc flotter à la surface de l’eau. Il brûle en produisant une flamme d’un blanc très
brillant. On l’utilise dans l’industrie pour la fabrication des verres et des céramiques et dans la
fabrication des piles et des batteries au lithium, il a d’autres utilisations industrielles secondaires et
la pharmacie.
Les sels de lithium comme le carbonate, le citrate ou l’orotate sont utilisés comme régulateurs de
l’humeur dans le traitement des troubles bipolaires (psychoses maniaco-dépressives) mais leur
usage implique certaines précautions (dosages de la lithémie) car aux doses thérapeutiques
allopathiques il peut être toxique pour les reins.
En médecine courante (allopathie), le lithium est utilisé sous forme de comprimés ou de solutions à
des doses importantes minimales de plus de 100 mg.
En médecine « douce », le lithium est utilisé sous forme d’élément-traces comme dans le lithium
Oligosol dosé à 279,6 microgrammes par ampoule ou comme élément très faiblement dosé comme dans les Granions dosés à 1 mg par ampoule.
À ces doses, le produit n’est pas toxique et il faudrait 3,5 ampoules de lithium Oligosol pour faire 1
mg de produit actif et 894 ampoules pour arriver à l’équivalent d’un comprimé de Théralite 250.
De même, il faudrait 250 ampoules de Granion pour arriver à un comprimé de Théralite 250.
Le lithium est utilisé en oligothérapie comme modificateur de terrain dans les manifestations
psychiques ou psychosomatiques mineures de l’enfant de plus de 6 ans et de l’adulte. Il s’associe
aisément avec des plantes neurosédatives comme le millepertuis contre les états dépressifs légers
et la passiflore ou la valériane dans les états d’instabilité émotionnelle, les troubles neurovégétatifs
et l’anxiété.
Il arrive souvent que par méconnaissance de l’oligothérapie des praticiens considèrent que tout
produit contenant du lithium est potentiellement toxique or cela pourrait être vrai à la condition que
le patient absorbe chaque jour plusieurs centaines d’ampoules d’oligothérapie, ce qui est
évidemment impossible.
Pour conclure, on peut dire que le rôle du lithium dans le traitement de la spasmophilie est
primordial car il agit comme un régulateur, un harmonisateur des influx nerveux qui sont
constamment perturbés chez les spasmophiles. Son usage seul est certes insuffisant et
inapproprié, car pour un bon résultat il doit être accompagné d’une phytothérapie appropriée à
chaque cas et souvent d’autres oligo-éléments comme le manganèse et le cobalt.

mardi 14 février 2017
mercredi 1 février 2017
Combien de temps faut-il pour avoir un résultat avec la phytothérapie ?
Cette question est toujours posée lors de la première consultation car les patients ont souvent cheminé longuement de médecin en médecin et d’examen en examen avant d’arriver vers moi.
Ils sont psychologiquement épuisés et très impatients d’essayer un traitement par les plantes et les oligo-éléments et encore plus d’avoir un résultat.
Le plus souvent l’amélioration commence doucement dès le premier mois pour être très nette après 3 ou 4 mois de traitement.
Parfois, il arrive qu’il y ait une légère aggravation des troubles pendant les premières semaines mais cela ne doit pas rebuter le patient qui doit insister et éventuellement modifier le traitement sur mes indications. D’autres fois, et c’est le plus fréquent, l’amélioration est progressive sur quelques semaines et petit à petit les troubles disparaissent ou diminuent énormément les uns après les autres.
Enfin, il est des cas (rares) où en 4 semaines la quasi-totalité des troubles disparait après avoir « empoisonné » la vie des patients pendant plusieurs années. J’ai sous les yeux le dossier de Mme P. Sabrina âgée de 32 ans, aide-soignante, qui depuis 5 ans, présente un tableau quasi complet de spasmophilie :
- Fatigue intense le matin
- Coups de pompe
- Malaises
- Fourmillement des extrémités
- Angoisse
- Gorge serrée
- Emotivité
- Réveils nocturnes
- Douleur de la colonne vertébrale
- Sensation de tremblements intérieurs
- Palpitation
- Oppression thoracique
- Sensations de vertige
- Sensations de flou visuel
- Crampes musculaires
- Contractures des muscles des mâchoires
- Tressautements musculaires
Le traitement a été commencé le 3 janvier 2017 et à la consultation du 1er février 2017, la totalité des troubles a disparu sauf quelques sensations vertigineuses.
Une amélioration aussi rapide des troubles est rare mais pas exceptionnelle et de toute façon ne signifie pas que la spasmophilie ait disparu pour cette dame.
En effet, dans tous les cas, que l’amélioration soit ultra rapide ou plus lente, je conseille de poursuivre un traitement approprié pendant au moins 18 mois de façon à rétablir durablement l’équilibre du système nerveux sympathique.
L’expérience m’a prouvé que si le traitement est interrompu rapidement après l’amélioration des troubles il y avait très fréquemment une rechute avec réapparition des troubles dans les semaines qui suivent.
Pendant la durée du traitement il convient de voir le patient tous les mois jusqu’à une amélioration appréciable puis tous les 2 ou 3 mois pendant le temps nécessaire à la stabilisation des résultats.
La répétition des consultations permet d’adapter le traitement au fur et à mesure de l’évolution des troubles.
En conclusion, je dirai qu’un spasmophile qui n’a plus de troubles est comme s’il n’était pas spasmophile alors qu’il est toujours à la merci d’un retour des troubles même très longtemps après en réaction à une cause déclenchante.
Docteur Jean-Claude Houdret
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