mardi 30 décembre 2014

La spasmophilie



LA SPASMOPHILIE

Ce trouble est souvent mal connu et parfois méconnu par le corps médical car il ne s'agit pas d'une "maladie" proprement dite, mais d'un ensemble de troubles variables d'un sujet à l'autre et, dans le temps, chez un même sujet. La spasmophilie n'est pas connue, bien qu'existante, en dehors des pays francophones. Partout ailleurs, elle est dénommée "attaque de panique" et traitée comme telle avec des remèdes psychiatriques. La spasmophilie est l'expression d'un dysfonctionnement de la commande des contractions des fibres musculaires volontaires et involontaires, c'est une dystonie du système neuro végétatif. 
Ici la notion de terrain est essentielle, il y a des familles de spasmophiles et ce trouble atteint deux fois plus souvent les femmes que les hommes. Il semble qu'il y ait 14% des personnes qui soient potentiellement spasmophiles.

Les troubles spasmophiliques les plus fréquents, sans cause identifiée, sont : 

- Une fatigue profonde plutôt du matin et des coups de pompe dans la journée
- Des sensations de malaise imminent (qui n'arrivent jamais!)
- Des angoisses thoraciques (impression de constriction du thorax)
- Fourmillement des pieds, des mains et/ou du visage
- Gorge serrée, difficulté à avaler
- Besoin fréquent de pousser des soupirs (impression de manquer d'air)
- Hyperémotivité, sautes d'humeur, coups de cafard
- Diminution de la mémoire, impression de brouillard mental
- Crainte de la foule
- Difficulté d'endormissement ou réveils très précoces et impossibilité de se rendormir
- Douleurs au niveau de la colonne vertébrale (cou, dos, région lombaire)
- Sensation de tremblement intérieur
- Sensation de "point au coeur" au de palpitations
- Oppression dans la poitrine, sensation d'étouffement
- Sensation de vertiges, d'instabilité à la marche, de flou visuel
- Estomac noué, gaz, ballonnement, alternance de diarrhée et de constipation
- Crampes musculaires et courbatures sans causes
- Contracture des muscles des mâchoires
- Paupières qui sautent
- Et pour finir, ce que n'ont que les spasmophiles : le signe de Schvosteck (élévation en éclair du coin de la bouche après percussion de la région sous la pommette correspondant à la branche inférieur du nerf facial)

Les Laboratoires SUNREX ont mis au point un produit révolutionnaire : 

SPASMOPHILINE



- Phosphate dicalcique : le phosphore est présent sous forme de phosphates dans toutes les cellules de l'organisme et son rôle est essentiel dans son fonctionnement. Ce dernier est le sel minéral qui se trouve dans l'organisme avec le calcium, sous forme de phosphate de calcium, dans la plus grande quantité et surtout, dans les os du squelette. 

- Magnésium : le magnésium est un métal alcalineux terreux qui est le plus abondant dans l'organisme après le calcium et le phosphore. Il a un rôle très essentiel dans la transmission de l'influx nerveux, la contraction des muscles et le bon fonctionnement des cellules en général. 
Son absorption se fait dans l'organisme au niveau des intestins mais elle ne porte que sur 30 à 60% du magnésium disponible dans l'alimentation. 
La généralisation du raffinement des céréales et des aliments en général diminue la quantité en magnésium disponible dans l'alimentation. 

- Crataegus Oxyacantha (aubépine) : famille des rosacées, elle améliore la nervosité en général et en particulier les troubles neurotoniques cardiaques (faux angor, palpitations, extrasystoles, etc.).

- L-Triptophane : acide aminé indispensable à la vie de l'homme, il est présent dans les protéines. Sa présence est indispensable dans le cerveau pour qu'il puisse produire de la sérotonine, neurotransmetteur dans le système nerveux central qui régule notre humeur, le sommeil, la résistance au stress et la fatigue psychique. 

- Passiflora Incarnata (passiflore) : la fleur de la passion est largement utilisée contre les troubles du sommeil, l'anxiété, l'angoisse, l'agitation, les palpitations et en général tous les troubles du système neurovégétatif qui accompagnent les stress ou les états plus ou moins dépressifs. Elle est aussi efficace en cas d'irritabilité et d'anxiété généralisée. 

- Valeriana Officinalis (valériane) : les rhizomes et les racines renferment les principes actifs de la plante : huiles essentielles, iridoïdes et valépotriates. Ces composants donnent à cette plante des vertus apaisantes utilisées afin de réduire les troubles du sommeil et les états d'hyperexcitabilité. 

- Gluconate de Manganèse : oligo-élément nécessaire à la vie humaine qui participe à la lutte contre le stress oxydatif provoqué par les radicaux libres.

- Vitamine B6 ou Pyridoxine : est indispensable à l'action de nombreux enzyme qui interviennent dans le métabolisme des protéines, notamment dans celui du triptophane. 

Présentation : 
Pot de 180 gélules 

Conseil d'utilisation : 
Prendre 6 gélules par jour en 2 ou 3 prises aussi longtemps que possible et en tout cas plus de 3 mois consécutifs pour éviter le retour des troubles

Prix :
47€ et par lot de 2, 79€




Nous sommes de retour !

REPRISE DU BLOG ANTI-SPASMOPHILIE


A la suite du départ d'un collaborateur, le blog a été suspendu entre juillet et décembre 2014.

A partir de maintenant, nous reprenons la publication régulière d'articles ou d'extraits de livres sur la spasmophilie.

Si vous souhaitez des renseignements, vous pouvez joindre l'administrateur de ce blog au mail suivant : anti.spasmophilie@yahoo.fr 

Dès aujourd'hui, vous trouverez environ tous les 15 jours sur ce blog quelques pages du livre publié en mars 2007 aux éditions Médicis par Danièle Evenou et le Docteur Houdret sous le titre de :

UNE PÊCHE D'ENFER !




Dans cet ouvrage, les auteurs vous révèlent comment Danièle Evenou a vaincu sa spasmophilie et leurs secrets de santé et de bonne humeur. 

lundi 21 juillet 2014

Traitement de la spasmophilie par les oligo-éléments

LES OLIGO-ELEMENTS

Le traitement de la spasmophilie à l'aide des oligo-éléments est une thérapeutique naturelle car les remèdes  utilisés sont retrouvés normalement dans l'organisme et dans notre alimentation.
Mais tout d'abord essayons de définir ce que sont ces substances.
Les oligo-éléments sont présents dans l'organisme en petite ou très petite quantité (oligo), mais nécessaires à la vie et au bon fonctionnement de l'organisme. Ce sont des éléments naturels (ils sont contenus dans notre environnement et notre alimentation) et leur présence est indispensable pour l'activation de plusieurs milliers de réactions biochimiques.
Nous  savons maintenant l'importance de cette dernière précision dans la spasmophilie qui présente une grande quantité de symptômes divers dus à un mauvais contrôle de ces dites réactions ; le magnésium étant un des  oligo-éléments, et non les moindres, utilisé dans le traitement de la spasmophilie.
Historiquement, bien que les oligo-éléments ne soient utilisés que depuis près de 35 ans, certains chercheurs signalent l'existence de très faibles quantités de certains éléments minéraux dans les plantes et chez les animaux. C'est en 1774 que Schule découvre du maganèse dans les cendres des végétaux et Vauquelin en trouve en 1806 dans les cheveux et les os. 
Mais c'est à Gabriel Bertrand que revient le mérite de découvrir le rôle que ce métal joue dans beaucoup de réactions enzymatiques.
L'importance donnée aux oligo-éléments grandit car l'on prouve par la suite la part de ceux-ci en agriculture et en médecine vétérinaire. Il faut attendre en  1932 et les travaux de Jacques Ménétrier sur les différents "terrains" pour envisager les possibilités des oligo-éléments en médecine humaine. 
Petit à petit plusieurs notions se font jour: " la réceptivité aux maladies " dépend du terrain du malade, cette réceptivité est en rapport avec les échanges organiques, elle peut évoluer avec l'ancienneté de la maladie, l'âge ou la suite de certains facteurs extérieurs; il est possible de modifier cette évolution en agissant sur les échanges organiques; mais surtout on peut influencer ces échanges organiques grâce à certains oligo-éléments teks que le maganèse, le cuivre, l'or, l'argent, le colbat, le zinc, le nickel,...
En quoi ces oligo-éléments vont-ils nous être utiles dans le traitement de la spasmophilie?
 Il faut d'abord avoir à l'esprit que la spasmophilie est une maladie fonctionnelle par excellence où le lésionnel n'existe pratiquement pas. Cependant il ne faut pas tomber dans l'excès inverse et dire que ce qui est fonctionnel n'est pas psychique. D'ailleurs J. Ménétrier préfère parler de " maladie des fonctions ". H.P. Klotz l'avait d'ailleurs suivi sur ce plan  en  écrivant :
" ... le trouble fonctionnel ; c'est-à-dire le trouble du fonctionnement d'un organe non profondément lésé, exige pour se produire, des anomalies moléculaires, en somme une série de manifestations organiques; il mérite d'autant plus d'être pris en considération qu'il est fréquent et qu'à en ignorer la nature, on assure sa pérennité".
On pourrait inscrire les malades de la série "fonctionnelle" entre ceux qui présentent une maladie organique peu accessible aux oligo-éléments, et ceux qui présentent une symptomatologie sans substratum lésionnel apparent. Les spasmophiles répondent bien à cette catégorie de fonctionnels car il s'agit de malades  présentant à la fois des  troubles fonctionnels et des  atteintes organiques mais qui sont encore capables de réagir favorablement ; ils sont susceptibles de guérir ou, tout au moins, de retrouver en même temps une amélioration notable et des capacités socio- professionnelles normales.
J. Sal considère cette catégorie, située entre les maladies très graves et les maladies fonctionelles pures, comme une "zone de réversibilité". Cette zone est estrêmement large et englobe toutes les affections, qu'elle qu'en soit la classification nosologique, du moment qu'elles se trouvent encore à un stade réversible.
Le domaine d'action des oligo-éléments catalyseurs se situe donc dans les affections sans substratum anatomique et celles se situant dans la zone de réversibilité.
Comme nous l'avons laissé entendre pour l'homéopathie, les oligo-éléments ne sont pas utilisés seuls dans le traitement de la spasmophilie. Des associations thérapeutiques sont le plus souvent nécessaires et d'ailleurs efficacement synergiques, c'est-à-dire agissant encore mieux que si elles étaient utilisées seules. Il y a donc multiplication et non addition des effets.
Lorsque nous voulons traiter un spasmophile avec un ou plusieurs oligo-éléments il faut, si l'on veut traiter professionnellement et solidement, trouver dans quelle "diathèse" il se  trouve.
Pour fixer les idées, disons que la "diathèse est le nom sous lequel on désigne un ensemble d'affections atteignant simultanément ou successivement un même sujet, affections différant par leur siège anatomique et leurs symptômes cliniques, mais supposé de nature identique". D'une façon plus concise disons que la diathèse est comprise comme une " disposition morbide " qui détermone chez le sujet qui la présente, un ensemble de caractéristiques cliniques et biologiques ainsi qu'un comportement physique et psychique bien particulier.
En dehors des caractéristiques génétiques   et biochimiques on peut envisager le classement des diathèses selon les critères clinique, physique et psychique.
La spasmophilie ne se classe spécifiquement dans aucune de ces diathèses et c'est pourquoi un patient ou une patiente atteints de cette affection devront être soigneusement interrogés.
Voyons les 4 principales diathèses auxquelles on rajoute un syndrome dit de désadaptation. Nous verrons dans ces descriptions qu'existent dans chacune  de ces diathèses des symptômes faisaint partie du cortège spasmophilique.

     _ La diathèse I ( Allergique ou arthritique ). Les éléments les plus importants sont les suivants :
- Troubles de la séries allergiques : migraines; urticaires; rhinites  allergiques; asthme allergique; eczéma.
- Symptômes  rhumatologiques. Arthrites douloureuses parfois aiguës, peu déformantes, récidivantes; névralgies essentielles.
- Troubles cardio-vasculaires: parlpitations, douleurs précordiales (types "point au coeur"); tachycardie émotionelle.
- Troubles génitaux: hyperménorrhée ou  dysménorrhée.
- Comportement physique: asthénie paradoxale du matin mais aussi asthénie  améliorée par l'activité ou même l'effort physique,  particulièrement au grand air.
- Comportement intellectuel et psychologique: troubles  de la mémoire; nervosisme mais dynamisme et optimisme; esprit d'entreprise; émotivité.

 _ La diathèse II (Hyposthénique). Elle est caractérisée par une fragilité générale, un manque de résistance aux efforts physiques ou intellectuels. On retrouve là, trait pour trait, des éléments cliniques fondamentaux de la spasmophilie.
- Troubles de type allergique: asthme sur un fond de bronchite chronique.
- Troubles de l'appareil respiratoire: rhinites et rhinopharyngites; bronchites; sinusites; otites.
- Troubles de l'appareil génito-urinaire: cystites; leucorrhées.
- Troubles digestifs: entérocolites; tuberculose.
- Comportement physique: asthénie vespérale (du soir); fatigabilité physique.
- Comportement intellectuel et psychologique: pessimisme; instabilité.

  _ La diathèse III (Dystonique): C'est une diathèse secondaire, elle résulte d'un "vieillissement" d'une des deux autres.
- Troubles allergiques: certains eczémas, certains coryzas spasmodiques.
- Troubles rhumatologiques: goutte, arthrose.
- Symptômes cardio-vasculaires: sensation d'oppression thoracique; douleurs précordiales de type angineux; instabilité tensionnelle avec hypertension fréquente mais labile; troubles circulatoires tels hémorroïdes, varices, jambes lourdes.
- Troubles génitaux: hyperménhorées, fibromes utérins.
- Troubles digestifs: gastrite, ulcère.
- Comportement intellectuel et psychologique: hyperémotivité; tendance à amplifier l'importance des soucis; angoisses; pleurs spasmodiques; certaines névroses.

  _ La  diathèse IV (Anergique): les sujets qui font partie de cette diathèse sont des sujets qui se défendent mal contre toute attaque (microbienne ou psychologique). A l'instar de la diathèse II vue plus haut, cette diathèse IV nous reporte aisément vers les symptômes dus à la fatigue du spasmophile. Quant à l'attaque que nous venons d'évoquer, il nous faut tout simplement la comparer au "stress" que nous avons fréquemment évoqué.
- Troubles allergiques: eczémas infectés.
- Troubles rhumatologiques: arthrose, rhumatismes évolutifs.
- Troubles digestifs: recto-colites; fistules.
 - Syndromes infectieux: collections purulentes ORL; staphylococcies; tuberculose aiguë.
- Comportement physique: asthénie globale; baisse de la vitalité.
- Comportement psychologique: désintérêt global, désir de solitude.

_ Le syndrome de désadaptation. On ne le considère pas comme une vrai diathèse. Il peut, soit se reporter à l'une des diathèses  précédentes, soit être provoqué par un stress quelconque. Ce syndrome accompagne des perturbations hypophyso-pancréatiques, hypophyso-surréaliennes ou gonadiques.
On trouve par exemple:
_ Une  asthénie cyclique, des crises  hypoglycémiques, une  aérogastrie, une aérocolie, des  troubles du rythme menstruel.
La description non exhaustive de ses diathèses montre l'existence de plusieurs symptômes et syndromes rencontrés au cours de la spasmophilie. Du fait qu'ils appartiennent à plusieurs diathèses, on voit l'intérêt de l'interrogatoire lorsqu'on a affaire à une spasmophilie.
Il faut toutefois signaler à propos de ces diathèses qu'elles ne sont pas toujours fines et qu'elles peuvent se modifier, varier de l'une à l'autre. Par exemple un sujet de type arthritique (diathèse I) peut devenir hyposthénique (diathèse II) sous l'action d'un surmenage intense. Un stress psychologique pourra transformer un arthritique (I) en dystonique (III) ou anergique (IV).
L'inverse est également vrai sans traitement et on peut par exemple faire "revenir" un sujet à sa diathèse d'origine.
Voyons maintenant quels sont les principaux oligo-éléments utilisés actuellement: aluminium, bismuth, cobalt, cuivre, cuivre-or-argent, fluor, iode, lithium, magnésium, manganèse, manganèse-cobalt, manganèse-cuivre, manganèse-cuivre-cobalt, nickel-cobalt, phosphoren potassium, soufre, zinc, zinc-cuivre, zinc-cuivre-cobalt.
Comme en homéopathie et dans toute les médecine fonctionnelle il faut traiter la malade sur plusieurs niveaux dont celui du terrain, ici diathèse. Voici des correspondances entre les diathèses et les oligo-éléments.
- Diathèse I : manganèse.
- Diathèse II : manganèse-cuivre.
- Diathèse III : manganèse-cobalt.
- Diathèse IV : cuivre-or-argent.

- Diathèse V (désadaptation): zinc-cuivre ou zinc-nickel-cobalt.
Si un patient présente une diathèse complète et nette on peut lui prescrire l'oligo-élément correspondant. Cependant les cas ne sont pas toujours "tranchés" et on a souvent affaire à des formes mixtes; les oligo-éléments seront alors administrés successivement.
Nous verrons plus loin de quelle façon on utilise les oligo-éléments dans la spasmophilie mais nous pensons que c'est ici et maintenant que l'on peut expliquer pourquoi il semble à certains que la spasmophilie est une "maladie à la mode".

Il y aura deux  causes dans l'apparition d'un plus grand nombre de spasmophiles : la meilleure détection et le diagnostic plus précis mais aussi et surtout les décompensations de plus en plus nombreuses résultant des effets des nouvelles civilisations. 
D'une façon plus globale on peut considérer que les responsables chimiques favorisant l'apparition de la spasmophilie sont ce que l'on appelle, les chélateurs. Ces derniers semblent bloquer l'activité des oligo-éléments au cours de leurs interventions dans les réactions enzymatiques.
Jugeons de l'activité et de la modernité des chélateurs lorsqu'on voit qu'il s'agit de la pollution atmosphérique, de la pollution des eaux, de certains médicaments, de pesticides. Toutes les substances de ces nuisances, par chélations progressives et successives, diminuent la vitalité des individus et provoquent la décompensation de spasmophiles qui, sans elles, auraient été des spasmophiles bien portant. A part quelques exceptions ils n'y a pas de carences d'apport des oligo-éléments mais inactivation de certains de ceux-ci par les chélateurs.
Cependant pour le magnésium, on peut, d'une certaine façon parler de carence car l'alimentation devient de plus en plus purifiée et débarrassée de son magnésium. Citons le pain noir, les fèves, le sucre roux... Nos ancêtres n'avaient aucune raison de manquer de magnésium. Ce n'est plus le cas aujourd'hui où hiver comme été nos aliments restent les mêmes, trop sélectionnés, trop civilisés, trop édulcorés. Les viandes sont souvent pauvres en magnésium, les mets sont améliorés et transformés pour notre goût (sucre, pain, sel blancs).


Les principaux oligo-éléments utilisés dans la spasmophilie.


Comme nous l'avons vu plus haut dans ce chapitre, l'interrogatoire d'un malade spasmophile va aboutir à une diathèse. Il est toujours bon de prescrire l'oligo-élément (simple ou composé) comme traitement de sa diathèse (en homéopathie on aurait dit terrain).
Viendront ensuite, selon le contexte clinique les autres oligo-éléments dit complémentaires.
Chez les spasmophiles, la diversité des symptômes nous amène ) prescrire : 
- Le lithium et le manganèse-cobalt dans les syndromes anxiodépressifs.
- Le cuivre-or-argent, dans les cas de fatigues intenses
- Le manganèse-cuivre, dans l'anxiété et sentiments de pessimisme.
- Le lithium, manganèse-cobalt et l'aluminium dans les troubles du sommeil.
- Le phosphore dans certains cas de spasmes vasculaires.
Si nous n'avons pas cités le magnésium, c'est qu'il y a une place à part, considérable dans la spasmophilie car sa prescription devrait être systématique soit sous forme d'oligo-élément proprement dits soit sous une forme pondérale. En tout cas le magnésium est l'élément de base du traitement de la spasmophilie.
Dans ces indications on retrouve bien sûr, et entre autre les symptômes traités par les oligo-éléments complémentaires, mais lui, coordonne les actions des autres substances citées plus haut.
La durée du traitement est, elle aussi, très variable ; elle est surtout modulable. Il faut évaluer la façon dont les signes pathologiques disparaissent. On s'intéressera surtout à la fatigue, l'anxiété, les crampes musculaires et les troubles du sommeil. Ces améliorations sont d'ailleurs vérifiées par l'EMG.
Globalement, lorsqu'on institue un traitement par le magnésium il faut considérer que trois mois sont un minimum et généralement entre un et trois ans sont nécessaires.
La prise la plus facile du magnésium est la voie buccale. On peut l'absorber en une dose unique mais le plus souvent on répartira la dose totale en 2 ou 3 prises. 
Si, comme cela est encore le cas actuellement, du calcium est prescrit en même temps, il vaut mieux, pour éviter la "concurrence" d'absorption, absorber l'un le matin par exemple et l'autre le soir; ou bien faire des cures alternées de plusieurs jours des deux éléments. Le magnésium est en général très bien supporté par l'organisme et ne présente que deux contre-indications: la myasthénie (ou fatigabilité musculaire excessive) et l'insuffisance rénale.
Les effets secondaires proprement dits se limitent à de rares diarrhées liées à une absorption massive de comprimés et, lors d'une injection intraveineuse, à des sensations de chaleur et des impressions de vertiges. Afin d'augmenter l'efficacité d'un traitement par le magnésium, on peut utiliser la vitamine B6 (pyridoxine) qui a pour rôle de faciliter l'absorption digestive et cellulaire du magnésium. La vitamine D quant à elle augmente l'absorption magnésique et agit sur l'équilibre naturel du magnésium-calcium.

Pour tous les oligo-éléments que nous avons cités il existe des préparations commercialisées dont la prise se fait par voie buccale perlinguale. Il faut pour cela vider le contenu d'une ou de deux ampoules, dans la bouche, sans eau, et garder le liquide deux minutes environ avant de l'avaler.
Ces oligo-éléments sont ainsi absorbés directement par les capillaires des muqueuses de la langue et de la bouche.
Il est en effet important que les oligo-éléments ne subissent pas l'attaque des sucs digestifs.
Chez le jeune enfant, après avoir placé le liquide dans une cuillère à café en matière plastique (afin qu'il n'y ait pas de contact avec un autre métal) on le verse sur un morceau de sucre que l'on fait croquer ou sucer par l'enfant.
Le moment le plus propice pour prendre ces médicaments est le matin à jeun. On peut faire suivre la prise d'un premier oligo-élément d'un autre après un intervalle de cinq minutes environ.
Chaque oligo-élément ne nécessite qu'une prise par jour ou même tous les deux ou trois jours. Cependant il faut tenir compte de ces particuliers et savoir qu'on peut être amené à prescrire le même catalyseur à une cadence plus accélérée (par exemple cuivre dans un début de grippe trois à cinq ampoules par jour).
Dès que l'on constate une amélioration et principalement avec les catalyseurs des diathèses, il est possible d'espacer les prises jusqu'à set à quinze jours entre chaque dose. Très souvent, plusieurs oligo-éléments sont nécessaires, on alternera alors les prises des diverses substances. Par exemple: 
- Manganèse les lundi, mercredi et vendredi.
- Zinc, nickel, cobalt, les mardi, jeudi et samedi.
Il y a lieu d'espacer les prises en cas d'amélioration et de cesser le traitement lorsque les troubles ont disparu; en effet les oligo-éléments sont des régulateurs et ne sont donc plus utiles lorsque le dysfonctionnement n'existe plus. Le traitement est d'une durée très variable selon les maladies et les individus. On peut parfois obtenir une guérison après quatre ou cinq prises et ébaucher une amélioration chez un organo-fonctionnel en un an par exemple.
Le traitement par les oligo-éléments est qualificatif et c'est pour cette raison que les doses sont uniques quels que soient l'âge et le poids de l'individu. Ainsi, un homme de 40 ans pesant 70 kg et un enfant de 7 ans pensant 26 kg, tous les deux de diathèse arthritique, absorberont une ampoule le matin à jeun de Manganèse.
Le traitement par les oligo-éléments a, en fait, très peu de contre-indications. Certains catalyseurs n'en ont aucune, d'autres en ont de catégoriques certes mais peu nombreuses; citons le Zinc dans les affections malignes et le Manganèse dans la tuberculose heureusement de plus en plus rare.
L'association avec d'autres thérapeutiques, nous l'avons entrevu plus haut, est possible et parfois souhaitable. Il y a souvent moins de médicaments "classiques" et de traiter à la fois le terrain et la maladie. L'association antibiotiques et oligo-éléments fait souvent merveille car la guérison est plus rapide et les complications et récidives rares. Quant à l'association homéopathique-oligo-éléments elle nous semble non seulement synergique mais aussi logique : traitement du terrain notion de la globalité... Logique aussi est l'association avec l'acupuncture qui la première, a envisagé de traiter le malade en tant qu'individu et non en tant que vecteur d'une maladie; c'est elle également qui à proposé de modifier le terrain du malade et ainsi faire de la prévention.


 

mercredi 2 avril 2014

TROISIÈME PARTIE


Le chemin de la guérison

Se guérir par les médecines douces 

 Alimentation du spasmophile 

Comment retrouver une vie normale



SE GUÉRIR PAR LES MÉDECINES DOUCES

Pourquoi ce choix ?

La seconde partie de cet ouvrage est consacrée au traitement de la spasmophilie par des médecines douces.
Ce choix nous a été dicté, non pas par goût de la nouveauté, mais par une demande quasi-unanime de patients spasmophiles lassés et déçus par l'allopathie.
Entreprendre une guérison par la médecine naturelle, c'est choisir une autre philosophie de vie et de l'individu:
-Concevoir l'être humain comme une globalité afin d'entreprendre une thérapeutique de terrain qui soignera la CAUSE  de votre maladie et pas seulement son expression (ou symptôme).
L'allopathie a eu son heure de gloire et reste encore parfois indispensable pour certains traitements. Il n'empêche qu'une majorité de la population, vivant sur un terrain d'enfer, a décidé d'apporter un nouveau regard sur la santé. Ceci afin d'espérer un bien être évanoui au fil des générations pour faire place à la robotisation qui nie les états d'âme, reflets de notre santé intérieure. Pourquoi parle t-on de médecine douce?
En priorité parce que les effets secondaires sont inexistants; nous aimons, ant à nous, parler de médecine différente, notion qui fait appel à une autre philosophie de la maladie et de la guérison.
La maladie est l'expression d'un déséquilibre global. Ainsi, si vous êtes spasmophile, il ne s'agit ps d'un hasard et pas seulement d'un héritage parental.$Votre constitution, votre personnalité, votre vie quotidienne ont fait de vous un spasmophile, décompensé ou non.
Un point sensible en vous s'est réveillé et a permis l'apparition de symptômes maladifs.
C'est alors que, toujours suivant votre propre individualité, vous éprouverez tel ou tel symptôme et ceci pour une même maladie.
Les médecines douces agissent en profondeur car elles s'adressent en priorité à la cause de votre handicap. C'est pourquoi chaque traitement est adapté soigneusement à l'individu qui se présente.
Parce que nous souhaitons avant tout SOULAGER nos patients de façon durable et efficace, nous avons choisi de SOIGNER DIFFÉREMMENT ET SANS RISQUE.


L’HOMÉOPATHIE

L'avantage de cette science, car on peut la considérer comme telle, est d'amener le médecin à envisager ses patients comme des entités et des unités. Les succès thérapeutiques sont les témoins de la justesse de cette vision globale de la maladie. Elle nous permet, outre son action ponctuelle dans certains symptômes de la spasmophilie, d'avoir une action en profondeur sur le terrain, la constitution de chaque individu.
De plus, son côté inoffensif en fait le type même de la médecine douce.
Voyons quels sont les principes de l'homéopathie et la façon de l'utiliser.
Samuel Hahnemann (1755 - 1843) les a formulés et consignés dans son ouvrage fondamental l'Organon,de l'art de guérir".
La loi de similitude, la loi d'infinité dimalité et la loi d'individualisation constituent ces trois principes. Malgré le temps ils sont restés inaltérés et leur application reste toujours d'une grande actualité.

-La loi de similitude

C'est le principe fondamental de l'homéopathie, on l'appelle aussi la loi des semblables. Dès 1796 Hahnemann l'énonçait dans son "Essai sur un nouveau principe pour découvrir les vertus correctives des substances médicinales": "Pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoques ordinairement dans l'organisme humain une maladie analogue et le plus analogue qu'il est possible." En d'autres termes, tout produit administré à dose pondérale chez un individu malade présentant ces mêmes troubles doit faire disparaître ces derniers lorsqu'il est administré à dose faible. C'est l'expression latine "Similia Similibus Curantur" (les semblables sont guéris par les semblables) qui résume cette loi. Cependant, outre le fait qu'Hahnemann fut le premier à construire concrètement cette nouvelle méthode thérapeutique, il ne faut pas oublier que d'autres, longtemps avant lui ont apporté les premiers éléments éléments de pensée à propos des "semblables".
Pour substituer, Hahnemann, qui avait renoncé à l'exercice en traduisait un livre médical de l'Ecossais Culler "Materia Medica", son attention fut attirée par l'explication que donnait ce quinquina: l'écorce du quinquina agit par intermédiaire de la vertu fortifiante qu'elle exerce sur l'estomac." Hanemann en consommé de fortes quantités de cette substance. Il avait constaté à l'époque qu'elle lui avait provoqué de violentes douleurs gastriques. Il se résolut donc de refaire l'expérience. Il avala pendant plusieurs jours quatre grains de quinquina. Au lieu de sentir se fortifier son estomac, il observa plutôt une série de malaises: affaiblissement, somnolence, palpitations, angoisses, tremblements, soif et fièvre. En fait tous les symptômes de la fièvre intermittente (fièvre des marais).
Il note en marge du livre du Cullen: Dus substances qui provoquent une sorte de fièvre coupent les diverses variétés de fièvre intermittente." Il décida donc de poursuivre cette expérience avec d'autres substances dont il nota tous les efforts toxiques cliniquement observables.
Il consigna ses observation dans des articles d'abord, puis dans son ouvrage fondamental: "Organon ou l'art de guérir".
Dans un de ses articles il dit: "toute substance médicinale provoque dans le corps humain une sorte de maladie particulière, d'autant plus prononcée et violente que la substance est efficace. Simila similibus, on guérit une maladie par les remèdes qui provoquent des symptômes analogues à ceux de la maladie."
En corollaire à ces propositions, il est bon d'avancer que tout individu malade présente un ensemble de symptômes qui caractérise la maladie. La guérison, c'est-à-dire la suppression de la totalité des symptômes de la maladie, peut être obtenue par l'administration d'une petite quantité de la substance dont les effets expérimentaux sont semblables aux symptômes du malade. Par exemple, l’ipéca donné à dose pondérable à un individu sain lui provoque des nausées et des vomissements.
Un individu malade, présentant des nausées et des vomissements, est amélioré par des doses infinitésimales d'ipéca.
Un sujet sain, piqué par une abeille, voit apparaître au point de piqûre un œdème rouge rosé, piquant, brûlant, amélioré par des applications froides.
Un malade qui présente une telle éruption, pour une cause différente, que ce soit un urticaire après intoxication alimentaire ou un coup de soleil, sera vite soulagé par des doses infinitésimales de venin d'abeille (Apis).
Nous voyons donc ce principe de similitude est la base fondamentale de l'homéopathie. C'est pourquoi la pratique homéopathique consiste à donner comme remède au malade, à dose infinitésimale, la substance capable de produire chez l'homme sain des troubles analogues à ceux qu'il présente.
Aujourd'hui, on peut dire que tous les remèdes prescrits en homéopathie ont été expérimentés chez l'être humain.L'homéopathie est donc une méthode scientifique fondée que l'expérimentation et l'observation, non seulement analytique (appareil par appareil) mais aussi synthétique: elle considère l'individu comme un ensemble réactionnel, ou tout a son importance, retenus pour diagnostiquer la maladie; mais aussi et surtout les signes réactionnels particuliers à chaque individu malade.
C'est plus que tout cette dernière chose qu'a retenu l'homéopathie car chaque malade fait en effet sa maladie à sa façon:

- Deux enfants atteints de la rougeole auront des signes communs à la maladie: fièvre, éruption, larmoiement, toux mais des comportements différents: l'un peut être agité et l'autre calme, avoir soif ou non, transpirer ou avoir la peau sèche, être prostré ou gai, avoir chaud ou froid, etc.

Ces comportements différents qui traduisent des modes réactionnels différents doivent logiquement être traité de façon différente pour aider la réaction naturelle de l'organisme.
C'est c'est mission que s'est assignée l'homéopathie.


- La loi d'infinitésimalité.
Du fait des dosages infimes des remèdes homéopathiques, l'on devine leur totale innocuité, ce qui, en soi, constitue un des points fondamentaux de cette science. Seulement, c'est justement cette particularité qui en fait sa force; cette force si peu reconnue par la médecine officielle et par certains médecins allopathes encore trop cartésiens.
En effet la dose infinitésimale augmente l'action du remède utilisé et agit mieux que les doses pondérables: elle a une action thérapeutique supérieure à celle des doses mesurables de ce remède.
Cette loi est également une découverte de S.Hahnemann qui, traitant le semblable par des doses pondérables du semblable s'aperçut que celui-ci entraînait une aggravation passagère de la maladie. S'inquiétant toutefois un peu de cette aggravation, il réduisit petit à petit les doses des remèdes: et c'est ainsi que les doses devinrent infititésimales. Or, contrairement à ce que l'on pouvait attendre, il observa que ces doses si petites avaient une action thérapeutique supérieure aux doses plus importantes.
On sait maintenant que le remède homéopathique n'a pas lui même d'action clinique (du moins telle qu'on l'imagine classiquement) mais il n'agit que par la réaction qu'il provoque dans l'organisme malade, alors sensibilisé à son action. La thérapeutique par analogie pousse la réaction de l'organisme dans la même direction que celle qu'il a déjà prise pour réagir contre la maladie.
On pourrait considérer ce phénomène comme une stimulation des autodéfenses.
Il faut donc que le remède soit bien choisi pour aller dans le sens des réactions du malade, qu'il soit en accord avec lui ou, si l'on veut, et pour utiliser une comparaison moderne,  être sur la même longueur d'onde comme cela se passe avec un récepteur de radio ou le récepteur doit être fixé à la même fréquence que l’émetteur.
Dans le monde animal les expériences et les preuves ne manquent pas et sont de plus en plus nombreuses. Citons-en une classique maintenant mais originale. L'expérience consiste à provoquer un diabète chez des souris à l'aide d'alloxane qui à la propriété de provoquer la dégénérescence des cellules B les îlots de Langerhans du pancréas d'ou est issus l'insuline. Dans un deuxième temps l'on fait absorber aux souris des dilutions homéopathiques d'alloxane et on observe alors que la glycémie tend vers la normale. Si l'on fait absorber la dose homéopathique d'alloxane préalablement à la dose toxique provoquant le diabète, on constate qu'une majorité de souris ne devient pas diabétique.

- Le terrain.

Cette notion n'est pas l'apanage de l'homéopathie mais cette dernière tient probablement le plus compte de la totalité de l'individu. Si l'on veut schématiser, on dira que le terrain se subdivise en deux autres concepts: la constitution et le tempérament.
Le terrain considère l'individu comme un système complet dans lequel les fonctionnement physiologiques et psychiques, la morphologie et les antécédents se présentent comme une entité indivisible.
La constitution repose sur les éléments stables de l'organisme comme le système osseux et les rapports de ses différentes parties, la structure des tissus, leur plasticité, leurs formes.
Le tempérament, lui est plus dynamique. C'est un processus qui joue le rôle de déterminant dans le devenir fonctionnel.
Léon et Vannier ont établi une théorie des constitutions, qui tient compte de la structure osseuse. Le squelette est formé de trois sels de calcium: carbonate, phosphate, fluor. Les proportions en sont variables d'un individu à l'autre et elles exercent une influence spécifique sur les sujets.
On considère trois types constitutionnels:
-Le carbonique est le type ou l'on constate la prédominance de la présence de carbonate de calcium.
-Le phosphorique est celui ou prédomine le phosphate de calcium.
-Le fluorhydrique est celui ou prédomine le fluorure de calcium.
Les constitutions que nous venons de rencontrer ne sont pas toujours aussi tranchées et il est habituel de rencontrer des combinaisons entre l'un ou l'autre de ces types constitutionnels, par exemple le phospho-fluorique.
Le tempérament quant à lui a été défini et classé en trois catégories. Ce sont les tempéraments Hydrogénoïdes, Oxygénoïde ou Carbo-nitrogénoïde.
L'hydrogénoïde est caractérisé par un trouble du métabolisme de l'eau, ce qui va se traduire par des infiltrations tissulaires, une tendance aux œdème, un ralentissement de la circulation sanguine. Ces sujets sont sensibles à l'humidité: temps, climat, région, mer, marais. Les pathologies qui en découlent ainsi que leurs modalités sont par exemple d'ordre rhumatismal ou circulatoire (œdèmes) et les réactions sont en général lentes.
L'oxygénation du sang. Cliniquement, on peut observer amaigrissement et déminéralisation, agitation, inquiétude, anxiété. Le carbo-nitrogénoïde voit, lui, son tableau clinique se constituer à partir de l'un des tempéraments précédents, en général vers la cinquantaine. Il présente des troubles fonctionnels les plus divers: hépatiques, digestifs, renaux, cutanés, circulatoires, nerveux. Cet état peut conduire à beaucoup d'autres possibilités morbides: scléroses, hypertension...

Le traitement homéopathique de la spasmophilie

L'interrogatoire, l'examen clinique et l'examen iridologique ayant étayé et posé le diagnostic de spasmophilie, il est possible de proposer selon chaque patient une thérapeutique homéopathique.
Voyons les plus fréquemment prescrites et dont les données sont en général consignées dans des ouvrages d'homéopathie et que l'on a coutume d'appeler "Matière médicale"; on y trouve l'ensemble des signe et symptômes manifestant l'indication des remèdes.

1. Principaux remèdes utilisés pour le traitement de fond de la spasmophilie.

Ces remèdes sont choisis en fonction de l'état psychique et physique du patient. Ils correspondent aux signes les plus évidents qu'il présente dans l'un et l'autre domaine. On utilise des tubes doses prescrits à raison d'une fois par semaine dans des dilutions élevées ( de 15 à 30 CH). Ce sont ces remèdes qui agiront en profondeur pour modifier le terrain du patient et en quelque sorte l'endurcir aux facteurs qui lui sont habituellement défavorables. Ils doivent être utilisés de façon répétitive et pendant de longues durées.

Silicéa: C'est le médicament de la déminéralisation par défaut d'assimilation. Fatigue "spychosomatique". C'est un tonique physique et moral qui redonne de l’énergie et du tonus.
Natrum muriaticum: Il combat aussi la déminéralisation, la pâleur et le lymphatisme. C'est une excellente indication pour les enfants spasmophiles et qui présentent des maux de tête, de la fatigue oculaire, des pertes de mémoire et de l'inattention.
Ignatia: C'est un remède calmant des nerfs. Il est surtout un médicament féminin, indiqué dans les humeurs changeantes, mélancolie, émotivité exagérée, alternance inconsidérée de rire et de larmes. On décrit fréquemment le soupir d'Ignatia, la boule œsophagienne d'ignatia, les palpitations d'Ignatia, les douleurs "baladeuses", etc.
Le lecteur aura reconnu au passage différents signes, symptômes présentés par les spasmophiles lorsque leur état est décompensé.
Pulsatilla: Stases veineuse, vertiges au réveil, troubles nerveux en rapport avec le cycle menstruel.
Lachésis: Bien que ce soit un remède important des troubles de la ménopause, il traite aussi les signes présentés par les spasmophiles "non ménopausée": suées et bouffées de chaleur, afflux de sang à la tête, mouches volantes, bourdonnements d'oreilles,palpitations, état d'excitation psychomotrice avec anxiété. Le ou la spasmophile correspondant à Lachésis ne peut supporter d'être serré.
Lycodium: Mauvaise élimination hépatique, flatulence, fermentation intestinale, constipation... Il redonne confiance en soi.
Cette liste n'est évidemment pas limitative et le médecin reste le seul juge de l'opportunité de tel ou tel remède.

2. Principaux remèdes utilisés pour le traitement symptomatique de la spasmophilie.

Ces remèdes sont indiqués en fonction des signes caractéristiques fournis par l'interrogatoire homéopathique. Leur prescription s'adresse à des troubles précis s'inscrivant dans un ensemble. On les utilise le plus souvent en granules à dilution basse ou moyenne ( 4 à 7 CH). La durée de la prescription est fonction de la persistance des troubles.

Ignatia: Remède décrit plus haut et que l'on peut donc utiliser quotidiennement pour lutter contre des symptômes pas trop gênants.
Gelsemium: C'est le médicament qui donne de l'assurance, c'est le remède du trac et de l'émotivité. Il combat la timidité, l'excitation nerveuse et l'anxiété d'anticipation. Il atténue tous les chocs moraux et les états dépressifs. Il facilite le sommeil des intellectuels fatigués, des hommes d'affaires surmenés.
Cuprum: Il s'agit sur les crampes et toutes les contractions musculaires indépendantes de la volonté, les spasmes.
Zincum: C'est un tonique cérébral et nerveux qui convient aux épuisés et aux déprimés. Il calme les spasmes, les tremblements, fourmillements et les toux spasmodiques. Il est aussi indiqué dans les alternances d'excitation et de dépression, les accès subis de  faiblesse.
Phosporic acid: C'est un tonique nerveux; le médicament des épuisés, des fatigués et des angoissés.
Picric acid: Il traite la fatigue physique et intellectuelle,  épuisement nerveux, faiblesse. "Picric acid est le remède idéal lorsque le moindre effort mental provoque de la céphalée".

3. Le drainage homéopathique

Le drainage homéopathique est la base même de tout traitement homéopathique bien conduit pratiquement dans toutes les affections et spécialement dans la spasmophilie.
En agriculture, on draine un terrain lorsqu'il est engorgé. Pour ce faire on pose un système d'évacuation, fossés, tranchées, etc., destiné à permettre une bonne élimination de surplus d'humidité de ce terrain. Cette technique permet souvent de transformer une terre ingrate en un sol fertile et productif. Il en est de même chez le malade dont l'organisme (le terrain) ne demande qu'à se laisser cultiver pour apporter les plus beaux fruits (satisfaction de la vie). Lorsque les portes d'éliminations ou émonctoires que sont les reins, le foie, etc. se bloquent ou fonctionnent insuffisamment, le terrain patient devient propice à l'éclosion de mauvaises herbes (les maladies) ou tout au moins, présente des déséquilibre sérieux.
L'alimentation moderne, le mode de vie actuel, le manque d'exercices, l'abus de produits chimiques, etc., plus une tendance naturelle à l'usure font que nos émonctoire évoluent obligatoirement vers l'insuffisance fonctionnelle. Cette évolution est inéluctable et nous atteint tous sans exception.


Pour notre part, depuis de nombreuses années nous prônons l'utilisation systématique et permanente d'un drainage homéopathique multidirectionnel visant à tirer le maximum d'efficacité des organismes défaillants. L'action bénéfique au long cours ainsi développée, permet d'ouvrir les portes par lesquelles les déchets et toxines libérés à la faveur de l'action des remèdes homéopathiques sont éliminés. Nous utilisons un cocktail de plantes dont nous avons testé l’efficacité au cours des années et qui constitue une base, un tronc commun sur lequel nous greffons telle ou telle plante supplémentaire qui nous paraît plus particulièrement indiquée en fonction des troubles présenté par le patient.
Notre prescription la plus fréquente comprend:
-De l'épine vinette (Berberis, bénéfique au fonctionnement des reins.
- De la verge d'or (Solidago), draineur rénal.
-De la chélidoine (Chélidonium) dont l'action est extrêmement favorable aux insuffisants hépatiques légers.
Du pissenlit (Taraxacum), énergie draineur hépato-rénal comme son nom l'indique.
Du genêt à balai ( (Juniperus).
Le traitement du spasmophile est un traitement au long cours sur 18 mois à 2 ans et, à notre avis la prise quotidienne d'un draineur bien composé, est non seulement bénéfique mais encore indispensable pour obtenir l'amélioration durable et profonde auquel le patient est en droit de prétendre.
En conclusion de ce chapitre, il nous a paru instructif de donner quelques cas clinique que nous rencontrons très fréquemment et qui mettent en valeur la notion de "terrain" nécessitant souvent un dosage bien précis de plusieurs thérapeutiques se complétant les unes les autres pour un merveilleux équilibre attendu chez chacun de nous.

CAS N°1. - Brune, les cheveux parfaitement tirés  pour former un chignon, la tête agitée de petits hochements de droite à gauche comme si elle était sur le qui-vive, à l'affût d'un quelconque danger, Monique C. patientait dans le salon d'attente du médecin iridologue.
C'était la première fois qu'elle allait se faire examiner de cette façon et c'était d'ailleurs peut-être cette peur de l'inconnu qui la rendait si nerveuse.
Un petit coup au  cœur  inaugure sa première rencontre avec le médecin à l'appel de son nom.
A 37 ans, cette petite femme mince, presque maigre, aux jolis yeux couleur noisette avait décidé de changer radicalement de médecine, car l'allopathie n'avait fait jusqu'à présent que modifier les symptômes dont elle se plaignait.
C'est assise presque au bord du siège qui lui était destiné qu'elle décrit en détail les troubles qui l'avaient amenée.
Depuis environ deux ans elle éprouvait des sensations d'évanouissement mais restait parfaitement consciente. D'autres fois, une impression de chaleur envahissait tout son corps, des fourmillements intenses semblaient agiter les extrémités de ses doigts. Dans le même temps une sensation d'angoisse lui serrait la gorge et elle ressentait comme une boule qui se bloquait dans son œsophage.
Elle avait du mal a s'endormir et le bruit de ses intestins, traduisant ses spasmes, accompagnait ses veilles.
Depuis près d'un an, son médecin traitant lui avait trouvé une hypertension artérielle pour laquelle elle prenait quotidiennement un " béta-bloquant ".
Cependant, son anxiété presque constitutionnelle lui avait fat consulter plusieurs médecins et c'est pourquoi, lorsque nous la vîmes, elle avait force Tranxène, Valium et Atarax.
L'examen iridologique, pratiqué immédiatement mit en évidence plus prosaïquement dans ses yeux clairs des "anneaux de crampes", témoins des spasmes dont elle se plaignait.
Dans les couleurs délavées des fibres de ses iris on observait en effet des sillons concentriques ça et là comme des coups d'ongles de couleur plus claire.
La "collerette" couronne des fibres entourant la pupille, était non seulement bien marquée mais également comme déchiquetée; elle traduisait ainsi un dérèglement du système nerveux sympathique, qui régit en partie le fonctionnement  involontaire de nos organes.
Le reste de ses iris était fait d'une trame décolorée, dont les fibres s'écartaient les unes des autres pour former des vacuoles et des lacunes, témoins d'une déminéralisation globale.
Une tache suspecte dans la région ovarienne fut signalée à Monique C. qui confirma, non sans étonnement qu'elle eut il y a 4 ans un kyste à l'ovaire opéré depuis. Une autre zone remaniée traduisit la présence d’hémorroïdes.
Devant cet  aspect vacuolaire, la présence d'anneaux de crampes et un net dérèglement du système sympathique,on porte sans conteste le le diagnostic de spasmophilie.
Le traitement peut donc être instauré tout de suite et Monique C. prendra quotidiennement :

- Un draineur homéopathique, préparation  pharmaceutique sous forme liquide.

- Du magnésium oligo-élément en ampoule accompagné de vitamine D.

- Des remèdes homéopathiques en granules correspondant à son tempérament et à sa constitution :
  - Ignata ( la fève de Saint-Ignance ), remède de choix car il s'accordait parfaitement avec ses angoisses, son émotivité exagérée et sa sensation de constriction pharyngée.
  - Lachésis fut le second remède choisi car il complétait le premier : Monique C. ne supportait pas en effet d'avoir des vêtements serrés au cou et de plus, ses hémorroïdes présentaient des douleurs constrictives.

- Une préparation liquide mixte homéopathique et phytothérapique composée principalement de passiflore, une plante aux propriétés sédatives douces.

Pendant 15 jours Monica C. suivra scrupuleusement son traitement et c'est au bout de ce laps de temps qu'elle revient.
Son état s'est notablement amélioré mais il persiste toujours une sensation de déséquilibre à gauche et une claustrophobie qui se révélait plus gênante maintenant.
A tout cela s'était ajouté une petite diminution de l'appétit. La réunion de ces symptômes firent appel à deux autres remèdes : Alumina et China qui vinrent s'adjoindre aux autres précédemment cités.
Un mois plus tard, plus souriante et un peu plus assurée dans ses attitudes, Monique C. se sentait déjà plus confiante et c'est moins stressée qu'elle dit au médecin que son état s'était encore amélioré et que ses sensations vertigineuses devenaient de plus en plus rares. Son côlon par contre se manifestait alors par des ballonnements très gênants. Nux Vomica fut alors le remède indiqué.
Les 5 ou 6 mois suivants confirmèrent le mieux-être dans la vie quotidienne de Monique C. Seules quelques sensations nauséeuses et de légers troubles du sommeil corrigés par un extrait liquide d'une plante légèrement somnifère, l'Escholtzia, vinrent perturber l'évolution favorable.
Au bout d'un an, la patiente interrompt volontairement son traitement car celui-ci ne lui semble plus de mise.
Cependant, 8 mois après, l'arrêt de la thérapeutique, elle présente une hypertension artérielle pour laquelle son médecin généraliste institue un traitement par un médicament allopathique dit " béta-bloquant ".
Elle comprit pourtant que ce pouvait être une des facettes de sa spasmophilie et elle revit son médecin iridologue.
Pour compléter son traitement antihypertenseur, sans pour cela se substituer à lui, il lui fut prescrit une thérapeutique homéopathique, des polyvitamines, de la vitamine D, du magnésium et du colbat en oligo-élément.
Au bout de trois mois, son état général et sa tensions s'améliorèrent.
Actuellement, Monique C.continue de suivre un traitement de fond, dit de terrain, et des cures discontinues de magnésium et de vitamine D.
Malgré les aléas de la vie quotidienne elle ne décompense plus sa spasmophilie par des symptômes handicapants et peut mener une vie normalement équilibrée.

CAS °2 - Après la naissance de son premier enfant, Mme Isabelle G. qui alors a 21 ans, présente une crise de tétanie révélatrice de sa spasmophilie latente.
Elle est alors traitée par du calcium intraveineux et un sédatif. Cependant, comme il s'agit d'un incident fréquent après une grossesse, on considère l'épisode comme isolé et il n'est pas prescrit de traitement de fond.
Pourtant, de nombreux troubles  variés viennent émailler la vie quotidienne de cette jeune Provençale: une colite spasmodique avec une alternance agaçante de diarrhée et de constipation, une anxiété exacerbée, une tachycardie (augmentation de la fréquence cardiaque) par crise, un état vertigineux l'oblige à s’asseoir. Tous ces maux apparaissent d'une façon dissociée, l'un laissant place à l'autre, fugaces.
La naissance d'un deuxième enfants, dix ans après le premier ne change pas grand chose ni en bien ni en mal à son état. Après avoir consulté plusieurs médecins,l'un d'eux l'hospitalise en service psychiatrique.
Mécontente de cette  attitude médicale et n'en voyant aucun résultat patent, elle décide de faire pratiquer un bilan iridologique.
Lors de notre première consultation, elle suit encore un traitement anti-dépresseur associé au calcium intraveineux. Elle décrit, outre ses troubles somatiques, une espèce d'incapacité de faire quoi que ce soit, comme une paralysie. "J'ai envie de faire certaines choses et je ne peux pas. " dit-elle. Or, c'est cette notion d'envie qui nous fait éliminer le diagnostic de dépression car au cours de cette dernière le désir n'existe pas ou très peu.
Tout nous est montré : les radiographies des intestins, de la colonne vertébrale et du crâne, un électrocardiogramme; tout est normal.
Elle nous dit avoir le sentiment que son hospitalisation dans un service de psychiatrie est due à la lassitude des médecins devant l'inexistence de l'organicité de ses troubles. Elle fut classée comme une hystérique dépressive d'autant plus qu'elle présentait en effet des signes dépressifs, mais ceux-ci étaient réactionnels à son état d'incapacité et elle réagissait donc en "déprimant".
Dès la première consultation et le bilan iridologique, nous instituons un traitement avec de la Calcitonine, une hormone " d'épargne calcique ", du magnésium et du lithium en oligo-élément, un draineur homéopathique, des remèdes correspondant à  sa constitution et de la vitamine D.
Malgré une appendicite aiguë opérée deux mois plus tard, son état général s'est amélioré considérablement. Ce détail est d'autant plus important que l'on connaît de nombreuses décompensations de spasmophilie après "stress" chirurgicaux. Mme G. peut en effet maintenant réaliser certaines de ses désirs sans se sentir bloquée ou inhibée dans ses actes.
Cependant, quelques nausées et parfois des vomissements, viennent encore la gêner.
On complète alors le traitement par un tonique hépatique et, pour ne pas surcharger le rein, on propose la vitamine D en cures discontinues.
Les troubles digestifs s'atténuent pour disparaître complètement dans les 4 mois suivants. Sa capacité de réalisation et d'activité est pratiquement restaurée et cette jeune femme brune montre dans ses yeux verts un éclat qui avait disparu depuis longtemps. Plus prosaïquement cependant, elle se plaint de quelques douleurs dans le dos, sortes de pincements musculaires, vestiges d'un lourd passé.
Nous renouvelons le traitement en prescrivant de nouveau de la calcitonine injectable.
Les examens biologiques sont totalement normalisés 6 mois plus tard et son état général satisfaisant.
Inutile d'alourdir une ordonnance et Mme G. repart avec un traitement homéopathique de fond et de la vitamine D en prise discontinue.
C'est 6 mois plus tard que la patiente nous apprend qu'elle a reprit son travail de secrétaire  dans une compagnie d'assurance et que tous ses symptômes ont disparu.
L'électromyogramme pratiqué à cette époque traduit une légère hyperexcitabilité neuro-musculaire, ce qui est tout à fait normal car ce signe électrique fait partie intégrante des caractéristiques de Mme G. ; c'est-à-dire  que même guérie, il existe toujours ce genre de signes électriques, sorte de trait d'identité de la patiente.
Actuellement, on considère que son état est complètement stabilisé et elle n'éprouve plus le besoin de prendre stimulants et autres sédatifs.









mercredi 26 mars 2014

Le traitement homéopathique de la spasmophilie

Le traitement homéopathique de la spasmophilie

L'interrogatoire, l'examen clinique et l'examen iridologique ayant étayé et posé le diagnostic de spasmophilie, il est possible de proposer selon chaque patient une thérapeutique homéopathique.
Voyons les plus fréquemment prescrites et dont les données sont en général consignées dans des ouvrages d'homéopathie et que l'on a coutume d'appeler " Matière médicale"; on y trouve l'ensemble des signes et symptômes manifestant l'indication des remèdes.

1. Principaux remèdes utilisés pour le traitement de fond de la spasmophilie.

Ces remèdes sont choisis en fonction de l'état psychique et physique du patient. Ils correspondent aux signe les plus évidents qu'ils présente dans l'un et l'autre domaine. On utilise des tubes doses prescrits à raison d'une fois par semaine dans des dilutions élevées ( de 15 à 30 CH). Ce sont ces remèdes qui agiront en profondeur pour modifier le terrain du patient et en quelque sorte l'endurcir aux facteurs qui lui sont habituellement défavorables. Ils doivent être utilisés de façon répétitive et pendant de longues durées.


Silicea: C'est le médicament de la déminéralisation par défaut d'assimilation. Fatigue "psychosomatique". C'est un tonique physique et moral qui redonne de l'énergie et du tonus.
Natrum muriaticum: Il combat aussi la déminéralisation, la pâleur et le lymphatisme. C'est une excellente indication pour les enfants spasmophiles et qui présentent des maux de têtes, de la fatigue oculaire, des pertes de mémoire et de l'inattention.
Ignatia: C'est un remède calmant des nerfs. Il est surtout un médicament féminin, indiqué dans les humeurs changeantes, mélancolie, émotivité exagérée, alternance inconsidérée de rire et de larmes. On décrit fréquemment le soupir d'Ignatia, la boule œsophagienne d'Ignatia, les palpitations d'ignatia, les douleurs "baladeuses" d'Ignatia, etc. Le lecteur aura reconnu au passage différents signes, symptômes présentés par les spasmophiles lorsque leur état est décompensé.
Pulsatilla: Stases veineuse, vertiges au réveil, troubles nerveux en rapport avec le cycle menstruel.
Lachésis: Bien que ce soit un remède important des troubles de la ménopause, il traite aussi les signes présentés par les spasmophiles " non ménopausées": suées et bouffées de chaleur, afflux de sans à la tête, mouches volantes, bourdonnements d'oreilles, palpitation, état d'excitation psychomotrice avec anxiété. Le ou la spasmophile correspondant à Lachésis ne peut supporter d'être serré.
Lycopodium: Mauvaise élimination hépatique, flatulence, fermentation intestinale, constipation... Il redonne confiance en soi.
Cette liste n'est évidemment pas limitative et le médecin reste le seul juge de l'opportunité de tel ou tel remède.

2. Principaux remèdes utilisés pour le traitement symptomatique de la spasmophilie.

Ces remèdes sont indiqués en fonction des signes caractéristiques fournis par l'interrogatoire homéopathique. Leur prescription s'adresse à des troubles précis s'inscrivant dans un ensemble.
On les utilise le plus souvent en granules à dilution basse ou moyenne (4 à 7 CH). La durée de la prescription est fonction de la persistance des troubles.

Ignatia: Remède décrit plus haut et que l'on peut donc utiliser quotidiennement pour lutter contre des symptômes pas trop gênants.
Gelsemium: C'est le médicament qui donne de l'assurance, c'est le remède du trac et de l'émotivité. Il combat la timidité, l'excitation nerveuse et l'anxiété d'anticipation. Il atténue tous les choix destinés moraux et les états dépressifs. Il facilite le sommeil des intellectuels fatigués, des hommes d'affaires surmenés.
Cuprum: Il agit sur les crampes et toutes les contractions musculaires indépendantes de la volonté, les spasmes.
Zincum: C'est un tonique cérébral et nerveux qui convient aux épuisés et aux déprimés. Il calme les spasmes, les tremblements, fourmillements et les toux spasmodiques. Il est aussi indiqué dans les alternances d'excitation et de dépression, les accès subis de faiblesse.
Phosporic acid: C'est un tonique nerveux; le médicament des épuisés, des fatigués et des angoissés.
Picric acid: Il traite la fatigue physique et intellectuelle, épuisement nerveux, faiblesse. "Picric acid est le remède idéal lorsque le moindre effort mental provoque de la céphalée."

3. Le drainage homéopathique.

Le drainage homéopathique est la base même de tout traitement homéopathique bien conduit pratiquement dans toutes les affections et spécialement dans la spasmophilie.
En agriculture, on draine un terrain lorsqu'il est engorgé. Pour ce faire on pose un système d'évacuation, fossés, tranchées, etc.., destiné à permettre une bonne élimination du surplus d'"humidité de ce terrain. Cette technique permet souvent de transformer une terre ingrate en un sol fertile et productif. Il en est de même chez le malade dont l'organisme (le terrain) ne demande qu'à se laisser cultiver pour apporter les plus beaux fruits. Lorsque les portes d'éliminations ou émonctoires qui sont les reins, le foie, etc. se bloquent ou fonctionnent insuffisamment, le terrain-patient devient propice à l'éclosion de mauvaises herbes (les maladie) ou tout au moins, présente des déséquilibres sérieux. L'alimentation moderne, le mode de vie actuel, le manque d'exercices, l'abus de produits chimiques, etc., plus une tendance naturelle à l'usure font que nos émonctoires évoluent obligatoirement vers l'insuffisance fonctionnelle. Cette évolution est inéluctable et nous atteint tous sans exception.

Pour notre part, depuis de nombreuses années nous prônons l'utilisation systématique et permanente d'un drainage homéopathique multidirectionnel visant à tirer le maximum d'efficacité des organismes défaillants. L'action bénéfique au long cours ainsi développée, permet d'ouvrir les portes par lesquelles les déchets et toxines libérés à la faveur de l'action des remèdes homéopathiques sont éliminés. Nous utilisons un cocktail et qui constitue une base, un tronc commun sur lequel nous greffons telle ou telle plante supplémentaire qui nous paraît plus particulièrement indiquée en fonction des troubles présentés par le patient.
Notre prescription la plus fréquente comprend:
- De l'épine vinette (Berberis), bénéfique au fonctionnement des reins.
-De la verge d'or (Solidago), draineur rénal.
Du pissenlit (Taraxacum), énergique draineur hépato-rénal comme son nom l'indique (pisse-en-lit).
Le traitement du spasmophile est un traitement au long cours sur 18 mois à 2 ans et, à notre avis la prise quotidienne d'un draineur bien composé, est non seulement bénéfique mais encore indispensable pour obtenir l'amélioration durable et profonde auquel le patient est en droit de prétendre.
En conclusion de ce chapitre, il nous a paru instructif de donner quelques cas cliniques que nous rencontrons très fréquemment et qui mettent en valeur la notion de "terrain" nécessitant souvent un dosage bien précis de plusieurs thérapeutiques se complétant les unes les autres pour un merveilleux équilibre attendu chez chacun de nous.

CAS N°1. - Brune, les cheveux parfaitement tirés pour former un chignon, la tête agitée de petits hochements de droite à gauche comme si elle était sur le qui-vive, à l'affût d'un quelconque danger, Monique C. patientait dans le salon d'attente du médecin iridologue.
C'était la première fois qu'elle allait se faire examiner de cette façon et c'était d'ailleurs peut-être cette peur de l'inconnu qui la rendait si nerveuse.
Un petit coup au cœur inaugure sa première rencontre avec le médecin à l'appel de son nom.
A 37 ans, cette petite femme mince, presque maigre, aux jolis yeux couleur noisette avait décidé de changer radicalement de médecine, car l'allopathie n'avait fait jusqu'à présent que modifier les symptômes dont elle se plaignait.
C'est assise presque bord du siège qui lui était destiné u'elle décrit en détail les troubles qui l'avaient amenée.
Depuis environ deux ans qu'elle éprouvait des sensations d'évanouissement mais restait parfaitement conscience. D'autres fois, une impression de chaleur envahissait tout son corps, des fourmillements intenses semblaient agiter les extrémités de ses doigts. Dans le même temps une sensation d'angoisse lui serrait la gorge et elle ressentait comme une boule qui se bloquait dans son œsophage.


jeudi 20 mars 2014

"Chassez le naturel, il revient au galop"




CONFIDENCE...


Malgré la grande diversité des possibilités thérapeutiques offertes, chaque malade est un cas particulier et son traitement lui sera propre.

"Chassez le naturel, il revient au galop."

Et de fait la civilisation moderne a trop chassé le naturel tant dans le domaine du mode de vie que celui de l'alimentation par exemple. C'est ce qui a entraîné l'apparition trop fréquente de troubles dus au stress au monde moderne. Le naturel alors, revient d'abord par les patients eux-mêmes, de plus en plus à la recherche d'une autre forme de médecine que celle, allopathique, qui fait maintenant partie intégrante de notre société. Il n'est pas question pour nous, médecins, de nier l'apport considérable pour le bien être de tous de la médecine actuelle, mais nous déplorons l'attitude sectaire de la médecine allopathique qui, sûre de  force, rejette en vrac la médecine naturelle. D'ailleurs nous ne pensons pas que l'on doivent parler de plusieurs médecines car la médecine est unique quant à sa finalité.
Le médecin répond à l'appel qui lui est lancé de façon variable, selon ses choix, mais le but reste le même: soulager le patient.
De plus en plus effrayés par la puissance disproportionnée le risque fréquent d'effets secondaires des traitements qui leur sont proposés, les patients se tournent vers les thérapie naturelles.
La multiplicité des symptômes de la spasmophilie en font une indication de choix pour ces médecines. En effet, qui mieux que le thérapeute de médecine douce, considérant son patient dans sa globalité est capable de comprendre que les symptômes multiples du spasmophiles sont le fait d'une seule affection.
Le praticien allopathe est défavorisé par rapport au thérapeute  naturel car son arsenal est constitué de médicaments chimiques symptomatiques devant être utilisés complémentairement les uns aux autres.
A l'opposé, le "thérapeute naturel" qui a une vision globale de l'individu va rechercher le ou les remèdes qui lui permettront de couvrir le maximum de symptômes. De toute façon, à résultats égaux, les thérapies naturelles auront toujours l'avantage de l'absence d'effets secondaires ou de toxicité.
Le traitement de la spasmophilie ne comporte pas de recettes et il va donc nous falloir l'adapter à chacun de nos patients. Ce qui va suivre ne doit pas être considéré comme une énumération de techniques à utiliser isolément mais plutôt comme une liste de possibilités thérapeutiques que l'on pourra associer entre elles.


QUE PROPOSE LA MÉDECINE CLASSIQUE?

Par définition, ce n'est pas une médecine naturelle ou douce, mais rien n'empêche le médecine naturelle ou douce, mais rien n'empêche le médecin de traiter la spasmophilie doucement par l'allopathie. Le traitement de la crise de la tétanie cependant constitue un cas à part car il faut agir vite pour dédramatiser la situation. Tout d'abord il existe une manœuvre que tout malade spasmophile doit connaitre:  elle consiste, en cas de crise à respirer dans un sac en plastique. De cette manière on provoque une acidose qui augmente le taux de calcium et la crise cède. Cependant quand cette manœuvre est impossible ou que l'agitation est trop importante, il vaut mieux recourir à une injection intra-veineuse de calcium (par exemple, une ampoule de gluconate de calcium ou une ampoule de calcibronat en intraveineuse lente). Une injection intraveineuse de magnésium, de même qu'une injection intraveineuse de magnésium,  de même qu'une injection intramusculaire de diazepam (valium) peut également juguler la crise. De toute façon, et malgré l'atmosphère tendue qu'elle entraîne, une crise de tétanie se termine toujours et se termine en tout cas bien.

Le traitement de fond quant à lui vise à corriger les différents troubles métaboliques en cause dans la spasmophilie.
- Le calcium, qui a été longtemps et reste encore pour certains le traitement de base, tend à être abandonné, à juste titre pensons-nous. En effet, le taux de calcium dans le sang est normale aussi ou augmentée dans 20% des cas. Il semble donc illogique de prescrire un produit dont la carence n'existe pas. D'autre part, l'augmentation de l'élimination calcique, en cas de prescription de sels de calcium n'est pas banni complètement car on demande aux spasmophiles d'avoir une alimentation fortement calcique (laitages et fromages).

- La vitamine D. elle est prescrite actuellement sous forme de 25 hydroxycholécalciférol (Dédrogyl). La posologie journalière est variable selon les auteurs. Elle varie de 10 à 30 gouttes par jour. La durée de sa prescription ne doit pas dépasser deux mois et les prises répétées deux ou trois fois par an pendant environ deux ans. Les périodes choisies pour le traitement vitaminique seront celles ou le signe de décompensation est majeur: hiver et printemps par exemple.
L'intérêt de cette vitamino-thérapie découle de son mécanisme d'action; la vitamine D entraîne en effet:
-L'augmentation de l'absorption intestinale du calcium au niveau du rein.
-L'augmentation du capital global du calcium tissulaire en favorisant la pénétration du calcium dans la cellule.

-Le phosphore quant à lui est prescrit souvent chez les spasmophiles dont l'élimination urinaire du calcium est augmentée (hypercalciurie). Il permet de maintenir le calcium et le magnésium dans les cellules. Il peut être prescrit pendant plusieurs mois, mais il faut garder à l'esprit qu'il peut avoir une légère action hypocalcémiante.
-La magnésium est souvent prescrit à doses pondérables chez les spasmophiles ayant un magnésium érythrocytaire abaissé.
-Les médicaments dits "béta-bloquants". Ce sont des substances qui diminuent l’hypersensibilité aux stress du système nerveux sympathique. Cette prescription est controversée comte tenu de la balance entre l'effet recherché et les effets secondaires parfois gênants de ce groupe de médicaments. Citons les indications préférentielles au cours de la spasmophilie:
- Surmenage patent, fatigue exogène,
-crises de tétanie typiques,
- migraines, 
- tachycardie, 
- phosphorémie basse.
Les effets secondaires, gênants de ces béta-bloquants sont souvent un gage de bonne indication ( docteur Duc). L'intense fatigue qui peut durer jusqu'à 8 jours, n'apparaît que parce qu'elle était masquée par les trop fortes décharges d'adrénaline survenant à chaque stress, et dont les malades étaient "dopés".

-Les anxiolytiques de la famille des benzodiazépine (Valium, Tranxène, Temesta, etc.) sont trop couvent prescrits car trop symptomatiques. Ils peuvent en effet améliorer les patients mais en masquant l'évolution de la maladie dont le mécanisme va se poursuivre à bas bruit. Par leur effet sédatif, ils vont obliger les patients à faire un effort pour exercer leurs activités; cet effort se fera au prix d'une stimulation adrénergique.

-Les anti-dépresseurs sont souvent prescrits à tord chez beaucoup de spasmophiles. En effet, nombre de symptômes présents chez ces derniers se retrouvent presques identiques au cours de certaines dépressions. Et si dépression il y a, on peut dire qu'elle aurait pu être évitée par le traitement bien conduit et spécifique de la spasmophilie.

- La vitamine B6 (Pyridoxine), qui améliore l'absorption digestive et cellulaire du magnésium et qui jour un rôle synergique, c'est-à-dire qu'elle renforce et facilite les actions physiologiques du magnésium.
Toutes ces thérapeutiques certes, visent à soulager les spasmophiles de leurs troubles, mais il nous semble que la correction de ceux-ci est par trop symptômatique, trop parcellaire. Les spasmophiles, comme d'ailleurs tous les malades forment un tout, une unité indissociable et il est préjudiciable de les considérer comme une mosaïque de symptômes.

Les médecines naturelles que nous allons maintenant envisager, présentent au contraire l'intérêt d'agir sur le terrain de chaque patient et de ne pas présenter d'effets secondaires.

jeudi 13 mars 2014

Le rôle de l'iridologie


Nous mettons ce chapitre à part, car nous voulons lui donner une valeur toute particulière.
En effet, confrontés journellement à de nombreux patients, ayant tous ces symptômes: fatigue intense, coups de pompe, peur d'être seul, insomnies, troubles visuels, fourmillements, angoisse, migraines, oppressions thoraciques, vertiges, colites, symptômes qui peuvent être les signes d'une seule et même chose: le spasmophilie, 

nous exécutons systématiquement un examen iridologique.

Cet examen est capital, car il permet en très peu de temps et sans aucune douleur pour le patient de porter un bilan sur l'état général du malade.
D'ailleurs notre expérience de praticien n'est pas étrangère à la confiance que nous accordons à cette méthode de diagnostic.

Des origines anciennes

Bien que l'Iridologie moderne soit assez récente, n'ayant vu le jour qu'à la fin du siècle dernier, il semble que l'origine de cette méthode soit fort ancienne. Hippocrate faisait déjà allusion à l'importance primordiale de l’œil - donc de l'iris - dans l'examen d'un sujet, lorsqu'il déclarait: "Tels sont les yeux, tel est le corps."
Il semble que, depuis l'Antiquité, la connaissance d'une relation privilégiée entre l’œil et le reste du corps ait été reconnue et utilisée par ceux qui s'intéressaient à la santé de leurs semblables. Cette connaissance paraît ensuite s'être estompée au cours des siècles, et n'avoir plus été que l'apanage de quelques rares initiés, jusqu'à ce jour de 1837, ou le jeune garçon nommé Ignace Peczely, né onze ans plus tôt à Egervar en Basse Hongrie, fut le témoin d'un phénomène curieux. C'est lui même qui rapporta plus tard cette anecdote devenue légendaire: au cours d'une promenade, il fut soudain attaqué par une chouette apeurée et aveuglée par la lumière du jour. En se défendant, le jeune Ignace Peczely lui cassa involontairement une patte. Ayant pris l'oiseau de nuit pour le calmer et le soigner, il observa l'apparition soudaine d'un trait sombre dans l'iris de la chouette situé du même côté que la patte blessée. Ce trait rayait l'iris depuis la pupille jusqu'à son bord extérieur. Peczely ne devait plus jamais oublier l'apparition de ce signe étrange en correspondance avec la blessure de l'oiseau.

Une technique mal connue

Notre propos n'est pas ici de développer longuement toute l'histoire de l'Iridologie, ni d'énumérer les nombreux auteurs qui lui ont consacré leur travail, mais seulement de donner au lecteur une idée précise de la façon scientifique et méthodique par laquelle l'Iridologie moderne s'est élaborée jusqu'à ce jour. Nous citerons dont un très intéressant travail publié en 1953 par le docteur E.Volhart, car il peut à lui seul convaincre bien des sceptiques, en même temps qu'il donne une idée de la valeur qui peut être attachée au diagnostique irien.
Ce travail, réalisé dans le cadre de l'hôpital de Karlsruhe, porte sur l'observation de 640 malades chez lesquels 476 résultats d'examen irien confirmaient le diagnostic de la maladie, ou des séquelles d'une intervention, soit un pourcentage de succès voisin de 75% !

Actuellement, de nombreuses personnes recherchent la consultation de médecins iridologique, et ont beaucoup de mal à en trouver, pour la bonne raison qu'ils sont encore fort peu nombreux.
Ces personnes sont alors tentées de se tourner vers les iridologues extérieurs au domaine médical, dont certains ont pignon ( ou vitrine) sur rue, ou dont l'adresse s'offre complaisamment dans les rubriques publicitaires de certains journaux. Parmi eux il faut d'ailleurs reconnaître d'excellents spécialistes de l'étude de l'iris. Toutefois, nous abordons là un point épineux de problème, car l'iridologie, comme toute approche diagnostique, n'a de véritable sens que si les précieux renseignements qu'elle est à même de fournir sont générateurs d'une thérapeutique, elle-même liée à une base solide de connaissance médicales.

Du point de vue histologique, l'iris, comme l’œil tout entier, mais aussi le nez et l'oreille, est innervé par un système nerveux particulier issu du nerf trijumeau. Les fibres nerveuses conduisant les influx en provenance d'autres endroits du corps s'y termine dans des noyaux respectifs, selon un étagement particulier et dans un ordre précis. Ceci pourrait expliquer que l'on retrouve à la surface de chacune de ces trois structures - l'iris, le nez et l'oreille - une projection nette des différentes parties du corps humain donnant naissance à l'iridologie pour l’œil, à l'Auriculothérapie pour l'oreille, et à la Sympathicothérapie endo-nasale pour le nez.
Du point de vue philosophique, le viel adage d'Hermès: "tout ce qui est en haut est comme en bas, et tout ce qui est en vas est comme en haut",  se traduit chez l'homme par le fait que tout organe ou partie du corps est le reflet du corps entier, tandis que ce dernier est capable d'exprimer l'état de chacune de ses parties. L'iridologie, l'Auriculothérapie et la Sympathicothérapie déjà citées, côtoient ici d'autres techniques telles que la Réflexologie, la Chirologie, la Morphopsychologie, et également l'Homéopathie, l'Acunpucture, la Mésothérapie et la Neuralthérapie.
Un autre problème auquel se heurte parfois aujourd'hui la diffusion de l'iridologie médicale dans notre pays, est sa réputation de faire partie, de préférence, de la pratique des médecins homéopathes. Il est vrai que cela est parfois le cas, mais il est aussi vrai que cela doit changer, car l'iridologie devrait être un élément systématique de l'examen du patient, au même titre que la prise de sa tension artérielle ou son auscultation cardiaque et pulmonaire. Elle devrait orienter le diagnostique de tout médecin, quels que soient son choix et sa doctrine en matière de thérapeutique. Nous connaissons d'excellents médecins iridologues allopathes qui utilisent régulièrement cette technique avec bonheur, et n'oublient jamais d'emporter avec eux un matériel simple d'observation iriscopique, lorsqu'ils se rendent au chevet de leurs malades.

L'observation de l'Iris

De même que le radiologue utilise soit une technique de lecture directe sur l'écran de son appareil, soit le support d'un cliché (radiographie), l'examen des iris se pratique habituellement de deux façons: l'observation directe des iris - ou iriscopie - et l'étude d'après photographies - ou irigraphie.
L'iriscopie est la méthode la plus simple et la moins onéreuse. Elle peut se pratiquer à l'aide d'une banale loupe éclairante, ou mieux d'un iriscope, instrument composé d'une loupe grossissante aplanétique évitant la déformation de l'image, et de deux sources lumineuses latérales d'intensité réglable. L'éclairage obtenu par cet appareil est moins désagréable pour le sujet que celui d'une lampe placée dans l'axe de sa vision, et permet l'observation du relief de l'iris, source de renseignements importants.
Cette méthode simple demande toutefois une grande habitude de la part de praticien qui ne dispose que de quelques secondes pour son examen et son interprétation, sous peine de fatiguer les praticiens qui ne dispose que de quelques secondes pour son examen et son interprétation, sous peine de fatiguer les yeux du patient. Pour conserver une trace de cet examen, le praticien devra également prendre la peine de transcrire ses observations sur une fiche comportant deux cadrans préalablement imprimés, correspondant à l'iris droit et à l'iris gauche, et gradués comme le cadran d'une montre - il est en effet plus aisé de pouvoir noter et signaler, par exemple, une tache irienne à 6h30, que de se lancer dans une grande description.
Le sujet étant assis dans une légère pénombre, le dos tourné vers les sources lumineuses afin d'éliminer les reflets parasitaires gênants, l'examen iriscopique se fait par petite touches successives de quelques secondes chacune, afin de ne pas éblouir le patient, d'autant plus sensible à la lumière que ses yeux seront plus clairs.
Cette méthode a généralement la préférence du médecin qui dispose immédiatement des renseignements recherchés pour l'établissement de son diagnostique, et de la possibilité de faire son choix thérapeutique, au cours de la consultation, ce qui ne permet pas l'irigraphie.
Cette deuxième méthode fait appel à un matériel photographique sophistiqué, permettant d'obtenir des clichés des iris, en grandeur réelle ou en léger grossissement sur le film. Celui-ci sera le plus souvent en couleurs, dans un format 24 X 36.
Prendre le cliché de l'iris est chose aisée, rapidement exécutée, mais un délai est imposé par le développement du film au laboratoire, et le praticien devra donc revoir son patient, ce qui présente un handicape certain pour un médecin - sauf dans le cas d'irigraphies prises en même temps que sont ordonnés quelques examens complémentaires, eux même induits par une première observation iriscopique.
Par contre, cette méthode a l'avantage de fournir un cliché qui peut être conservé, archivé, utilisé pour une comparaison et preuve matérielle d'évolution lors d'une consultation ultérieure, il peut également être transmis en tant que pièce d'un dossier médical, et enfin, ce qui n'est pas négligeable, il peut servir de document pour l'enseignement de l'Iridologie.

Trames iriennes et individus

Quelle que soit la technique d'observation employée, l'examen iridologique commence par une appréciation globale de la qualité irienne, fournissant d'utiles informations sur le terrain et la vitalité du sujet. Dans un deuxième temps, cet examen est affiné par une étude sectorielle des deux iris, permettant l'approche diagnostique organique et fonctionnelle.
Rappelons que l'iris est la partie colorée du globe oculaire.
C'est une structure circulaire, rétractile, située entre la cornée et la face antérieure du cristallin. Elle est constituée d'un réseau de fibre, et divisée en deux zones distinctes par la collerette:
une zone interne, dite circulaire ou sphinctérienne, représentant grossièrement le tiers de l'iris situé autour de la pupille, et une zone externe, dite ciliaire ou radiaire, qui occupe approximativement les deux autres tiers de l'iris.
La fonction irienne principale est de commander l'ouverture et la fermeture du diaphragme pupillaire, en dilatant ou contractant la pupille par le jeu de ses fibres musculaires. L'opérateur commandant ce diaphragme est le système nerveux central, par l'intermédiaire des médiateurs des systèmes antagonistes ortho et parasympathique.
Pour l'iridologie, l'observation de la motricité pupillaire, de sa réaction à l'éclairage employé lors de l'examen, ainsi que l'observation de la collerette soit large, franchement marquée, ou au contraire petite et effacé en fournit une première information concernant la prédominance du système orthosympathique, ou celle du parasympathique. Il en résulte une indication sur le tempérament du sujet, sa sensibilité émotionnelle, et son tonus réactionnel.
La forme de la pupille elle même peut être révélatrice d'une certain nombre d'état pathologiques, s'il existe un aplatissement de sa périphérie, un décentrement, ou une ovalisation, en regard d'une zone de l'iris, ou vers un secteur rien, dont la localisation donnera une indication diagnostique. Ces déformations significatives, de même que les autres signes iriens, sont observés symétriquement dans les deux iris.
La trame irienne, formée par le réseau des multiples fibres du stroma irien, fournit à l'iridologue les éléments d'un bilan précis du terrain de son sujet au moment de l'examen, et des indications sur sa vitalité et son tonus réactionnel.
On distingue quatre types de trames iriennes:

- La trame dense.


Elle est formée de fibres lisses, régulières, serrées les une contre les autres. Elle traduit chez le sujet une excellente résistance organique avec de bonnes réactions de défense. Ce type de trame se retrouve chez des sujets sains dont la constitution calcique est à prédominance carbonique.
Une trame irienne dense traduit donc pour le médecin une excellente résistance organique avec de bonnes réactions de défense. Ce type de trame se retrouve chez des sujets sains dont la constitution calcique est à prédominance carbonique.
Une trame irienne dense traduit donc pour le médecin une excellente résistance physique, une bonne vitalité et des réactions de défense solides. Par contre, elle orientera, à partir d'un certain âge, vers la recherche d'autres signes iriens révélateurs de surcharges métaboliques et autres conséquences d'excès en tous genres, ce que les homéopathes nomment la psore.

- La trame lâche.

Dans cet aspect, les fibres de l'iris sont détendues, ondulantes, plus irrégulières, elles semblent se détacher, se décoller les unes des autres, certaines semblent manquer. Le sujet porteur de tels iris est de résistance et de vitalité moyennes, ses défenses sont relativement faibles tout en restant satisfaisantes.
C'est parmi les porteurs d'iris à trame lâche que l'on trouve le maximum de spasmophiles.


- La trame vacuolaire.


Sur la surface de l'iris, les fibres sont totalement distendues, elles s'écartent les unes des autres, laissant entre elles des espaces ovalaires ou losangique plus ou moins importants. Cet aspect est le signe d'une vitalité amoindrie et d'une insuffisance organique réactionnelle, qui doivent rendre le praticien extrêmement vigilant en cas de maladie.
Il ne faut toutefois pas considérer une telle trame comme systématiquement pathologique, la trame vacuolaire est caractéristique des sujets ayant une constitution fluorique, ceux chez lesquels la proportion de fluore de calcium est la plus importante.


-La trame rompue.


Au cours de la vie, si la constitution de base demeure, le terrain peut évoluer. Un carbonique peut ainsi voir sa trame irienne devenir lâche, puis vacuolaire, signe d'une désorganisation et d'une atteinte progressive de l'organisme. Parallèlement, sa vitalité et son potentiel réactionnel s'affaiblissent.
Avec ce dernier aspect irien, apparaît un stade évolué de désorganisation tissulaire et d'épuisement fonctionnel et organique. Cela se traduit par une trame carrément rompue localement, laissant place à des lacunes importantes, les fibres présentent un aspect anarchique et devient de leur axe normal radiant de la pupille à la périphérie, et l'ensemble donne une image générale très significative de la notion de délabrement.
L'observation d'un tel iris montre une quasi absence de résistance chez un sujet dont les indices de vitalité, d'auto défense générale, et de potentiel immunologique non spécifique, sont très diminués.
Un homéopathe parlera de terrain tuberculinique évolué, voire de terrain cancérinique.
Au niveau de la trame irienne, un signe intéressant l'Irirdologue peut être fréquemment observé, il s'agit des anneaux de crampe.
Ces anneaux se présentent sous la forme d'un cercle continu, ou parfois interrompu par endroits, ou de plusieurs cercles concentriques, toujours situés dans la zone périphérique du champ irien.
Leur teinte est claire, prenant l'aspect de filaments blancs et brillants sur les iris bleus, et de petits sillons gravés dans le relief de la trame, de couleur jaunâtre ou verdâtre, sur les iris bruns.
Ce signe est significatif d'états spasmodiques, et aussi de tempéraments anxieux, voire angoissés. Associés à un aspect rayonné de l'iris (ce que les radiologues appellent les "radis" solaris", aspect en rayons de soleil), et à une collerette tranchée (signant une hyper-ortho-sympathicotonie), les anneaux de crampe permettent de poser le diagnostic de terrain spasmophile.


- La couleur des yeux.


Ayant observé la trame irienne et tiré les conclusions qui en découlent, l'iridologue s'intéresse ensuite à la coloration des iris.
Classiquement, l'iris est coloré par la présence de pigments cellulaires jaunes ou bruns. Les iris bruns, riches en pigments, absorbent les courtes longueurs d'ondes lumineuse (bleu), et réfléchissent les autres dont le mélange donne cette teinte brune.
Les iris bleus, au contraire, sont dépourvus de pigments, et absorbent les longueurs d'ondes lumineuses (bleu), et réfléchissent les plus courtes, celles du bleu.
Les iris d'autres couleurs, dits mélangés, sont pourvus d'une proportion, voire d'une répartition, variable de pigments.
Notons au passage que les chromatophores et les mélanocytes contenant les pigments iriens sont innervés par des filets sympathiques ce qui peut expliquer que des stimulations de ce système puissent s'accompagner de variations de couleur.
Il existe un rapport certain entre la couleur des yeux et les facteurs ethniques. Pour s'en convaincre, il n'est que de constater la majorité d'yeux bleus (plus de 18%) existant chez les Scandinaves, la petite majorité d'yeux bruns (55%) chez les Français et celle plus  importante d'yeux bruns (76%) chez les Espagnols.
Pour Peczely, la couleur normale de l'iris d'un individu sain, est le bleu! Tandis que selon le docteur Léon Vannier, les yeux bruns indiqueraient un état intoxication, c'est à dire d'encombrement de l'organisme par des déchets d'origine endogène ou exogène. Ces états pourraient être acquis ou héréditaires.
Il est remarquable que les nourrissons, en général, ont effectivement les yeux bleus, la pigmentation ne venant modifier cette couleur qu'au bout de quelques mois. Il est remarquable également de noter que dans certains cas, tels qu'un traitement médical bien conduit jusqu'à son terme, ou un séjour prolongé sous certains climats, des patients présentent des modifications de la couleur de leurs iris, et voient leurs yeux s'éclaircir.
Il ne faut toutefois pas donner une grande importance à la coloration brune de l'iris et en déduire forcément un état d'intoxination, car si cela peut s'avérer vrai dans quelques cas, la coloration brune n'est habituellement que le reflet de l'hérédité, la cause initiale éventuelle ayant disparue depuis des générations.
Par contre, on peut accorder beaucoup d'attention à un iris bleu dans lequel on voit apparaître progressivement la couleur brune. Le diagnostic d'intoxination prend alors toute sa valeur.